Communiqué du groupe du Rassemblement de la Droite, du Centre et Ecologistes Indépendants (DCEI)
Gilles Platret et son groupe s’opposent
à l’augmentation des tarifs des cantines des lycées aux dépens des familles
Lors de la commission permanente qui s’est tenue cet après-midi à Besançon, la présidente de Région et une partie de sa majorité ont voté une augmentation importante des tarifs des cantines dans les lycées de la région.
Pour faire face au renchérissement des produits alimentaires utilisés dans les établissements scolaires, la majorité régionale a choisi d’augmenter les tarifs des cantines, mais aussi ceux de l’hébergement, d’un montant important : 5 %, aux dépens des familles.
Pour les cantines, cela représente un prélèvement supplémentaire sur le budget des familles de l’ordre de 1,4 M€ par année scolaire.
Gilles Platret, en compagnie de Martine Déchaud, Alain Joyandet et Jean-Marie Sermier, a estimé que cette hausse était une très mauvaise nouvelle dans le contexte inflationniste que nous connaissons et qu’il existait le moyen de faire tout autrement. Si la tarification sociale qui compensera cette forte augmentation pour les plus modestes peut être une bonne chose, le meilleur pouvoir d’achat n’est pas celui qu’on prétend restituer, c’est celui qu’on n’attaque
pas, ni par la hausse d’impôts ni par celle des tarifs !
La majorité régionale avait tout loisir de trouver dans son fonctionnement une économie de 1,4 M€ pour ne pas reporter cette charge sur des familles déjà lourdement impactées par l’inflation galopante. Ce prélèvement de 1,4 M€ est en effet à comparer aux 69 M€ qui ont par ailleurs été votés sur divers objets lors de cette même commission permanente, mais encore davantage avec le budget total de la Région, qui approche les 2 milliards d’euros !
Par rapport à ces sommes astronomiques, ne pas arriver à trouver 1,4 M€ et préférer les faire porter par les familles, cela en dit long sur l’état de nos finances régionales, comme nous en avertissons nos concitoyens depuis plusieurs années, pointant du doigt la gestion de cigale de
la présidente et de sa majorité.
On en voit aujourd’hui les limites : à force d’avoir repoussé les réformes de fonctionnement nécessaires et faute d’avoir dégagé les économies qui auraient pu en résulter, on en est réduit, dans une démarche qui ne fera que conforter l’inflation, à taxer davantage des familles de Bourgogne et de Franche-Comté.
Notre groupe s’est donc opposé à cette augmentation, suivi en cela par le Rassemblement national et le Parti communiste. Le reste de la majorité (PS, PRG et EELV) et les élus En Marche ont hélas voté pour l’augmentation.