Pour cette réouverture, la salle François Martin et la galerie Mary-Ann accueillent chacune une exposition. L’exposition de la salle François Martin sera ouverte dès ce mardi et tous les jours de la semaine à partir de 12h. L’occasion de découvrir les gueules cassées de Vitterbo et les rythmes brisés de Fabien Petiot pendant votre pause méridienne.
La galerie Mary-Ann ouvre ses portes à 14h, mais reste ouverte jusqu’à 19 h. Laissez-vous tenter par l’univers ludique et coloré de Françoise Luciani et de son invitée Elisabeth Curnow. Une exposition très originale qui présente un travail d’une finesse inouïe autour du matériau papier !
Les artistes seront présentes ce jeudi après-midi et tous les samedis.
Un protocole sanitaire a été mis en place pour vous accueillir en toute sécurité. Le port du masque n’est pas obligatoire mais vivement conseillé, et nous vous remercions par avance de bien respecter le sens de circulation indiqué.
À la galerie Mary-Ann, jusqu’au 12 juillet, Françoise Luciani (Histoire sans fin – constructions en papier) et son invitée Élisabeth Curnow (La Réalité fragmentée – sculptures)
Pour Françoise Luciani, la ligne est un champ de création qui aboutit à un principe constructif, un jeu visuel symétrique ou optique. Elle met en œuvre des constructions en papier découpé, superposé, décalé, inséré, ordonné, collé. Elle privilégie le papier coloré, qui lui offre une multitude de textures et multiplie les possibilités de créations de rythmes optiques. Cet art, qui demande exigence et rigueur, est un cheminement radical vers l’équilibre et l’intuition.
La sculpture d'Elisabeth Curnow induit parfois la Forme ouverte, c'est-à-dire une forme de configuration variable, qui suscite dans la manipulation des modules, le renouvellement de la perception. Elle engendre aussi la Série, comme une Variation sur un thème. Chaque pièce est alors autonome mais la série permet d'épuiser le sujet. La matière, la lumière et l'ombre sont des composantes essentielles à l'expression de la Réalité fragmentée.
La galerie Mary-Ann est ouverte du mardi au vendredi de 14 h à 19 h, le samedi de 10 h à 13 h et de 14 h à 19 h, ainsi que le dimanche 12 juillet de 14 h à 18 h.
À la salle François Martin, jusqu’au 5 juillet, Vitterbo (Gueules cassées) et Petiot (Rythmes brisés)
« Un peu touche-à-tout, expert en rien » – artiste sensible et fascinant – Vitterbo assume son goût pour l’artisanat, sans autre ambition que de se laisser guider par l’envie (ou la nécessité) de pouvoir s’exprimer. Cherchant l’impossible reflet d’un autre lui-même – ou vous-même ? – dans le miroir de la toile, de manière quasi obsessionnelle et compulsive, Vitterbo noircit le blanc, dans des gestes exutoires, irréfléchis, et cumule ainsi des Gueules Cassées, objet de la présente exposition. Une succession de portraits aux regards percutants, tour à tour sensibles, éthérés, colériques, inquiétants, drôles, brouillés, réalistes, déstructurés... le tout en (quasi) noir et blanc.
Longtemps uniquement usager de l’encre de chine, de l’eau et du papier, il utilise également l’acrylique, parfois les bombes aérosols, pour maltraiter ses toiles en misant sur les contrastes et la profondeur, les coulures et les tâches.
Inspiré par les lointaines origines de l'abstraction lyrique, Fabien Petiot propose dans cette partie de son travail un univers pictural composé de matières, lignes, nuances, plans rythmés par le geste et son incidence. En écho aux Gueules Cassées de Vitterbo, ce geste est avant tout émotion et introspection. Il n'a de sens qu'au moment où il survient. Ce qu'il reste, la toile recouverte de peinture, n'a que la valeur de trace.