Christine Robin a fait les choses en grand lundi puisque c’est en présence d’Yves Séguy préfet de Saône et Loire, de Benjamin Dirx, député de la 1ère circonscription, de  Jean-Patrick Courtois, président de MBA, qui représentait également André Accary président du Conseil départemental, et de Marie Mercier sénatrice de Saône et Loire, ainsi que de Liliane Menissier, Inspectrice d’Académie, directrice académique des services de l’éducation nationale de SetL, qu’elle a officiellement inauguré les nouveaux aménagements de rénovation énergétique d’un ensemble de plusieurs bâtiments et équipements communaux.

En définitive, comme l’élue de Charnay le dira au moment des discours, ce sont l’ensemble des travaux réalisés depuis 3 ans qui ont été officiellement présentés ce lundi après-midi : les 3 écoles, l’hôtel de ville et la réfection de l’éclairage public…Pour les écoles, ce fut aussi l’occasion de dévoiler le visuel de façade et le nom attribué à chaque école. L’école de la Verchère porte désormais le nom de Joséphine Baker, celle de la Coupée celui de Simone Veil, et celle de Champgrenon, celui de Marie Curie.

Le périple inaugural commença donc par 3 belles cérémonies d’hommage à ces Grandes Femmes de notre histoire, en présence des enfants, des professeures, et de Virginie Chevalier, adjointe aux affaires sociales, sur le mème format. Une rapide prise de parole de Madame le maire, la présentation historique de la nomination par les enfants et le chant des élèves structurait la cérémonie. Christine Robin, très émue par ces instants et la présence des petits, lança en crédo : « je remercie les enseignant.e.s, toutes celles et tous ceux qui font l’école, et en écho à l’actuel climat social, il faut comprendre que si l’on parie sur l’école, on fait des choses… c’est par l’éducation que l’on peut atteindre les objectifs d’égalité, de fraternité et de liberté… »

De retour à Champgrenon, s’en suivi la visite de l’école Marie Curie pour ses importants travaux de rénovation énergétique en technologie de dernier cri (panneaux  solaires, chaudière bio masse granules bois, isolation thermique controlée…) et de l’hôtel de ville qui a fait peau neuve de façon remarquable…

Le moment des prises de paroles, sous la grande tente dressée et décorée, arriva. Il fut précédé par une vidéo de Christophe Béchu, ministre de la transition écologique, qui salua « le tour de force colossal, à l’échelle de la commune, accompli à Charnay, que représente les 3 350 000 euros pour une commune de 8000 habitants. Vous avez agi avec un très haut niveau d’exigences environnementales, une mobilisation puissante des partenaires par l’addition des forces de l’État et des collectivités… et vous nous démontrez que l’écologie n’est pas un problème insoluble, je vous félicite pour ce caractère  exemplaire… »

Christine Robin présenta alors l’ensemble de la démarche, après avoir exprimé toute sa gratitude à tous les acteurs de ce quelle qualifia de « halte dans la marche du temps, une pierre blanche sur notre chemin, un repère, un marqueur… »

Remontant aux origine du projet, elle mit en perspective la prise de conscience de la campagne électorale, les traductions dans les actes, et le choix de la transition écologique, en associant dans sa reconnaissance tous les intervenants à cet résultats, sans oublier les charnaysiens qui ont contribué fiscalement à ces efforts lourds.

Coté finances, le bilan fut dressé avec précision, permettant de remercier tous les partenaires et co-financeurs :

Coût total des travaux : 3 350 964 € TTC

Subvention France Relance : 1 675 476 €

Subvention du Conseil départemental de Saône-et-Loire : 120 000 €

Fond de concours Mâconnais Beaujolais Agglomération : 260 000 €

Certificat économie énergie (CEE) : 13 000 €

Récupération FCTVA : 549 692 €.  Reste à la charge de la commune : 732 000 euros 

 

À ces investissements générateurs d’économie, il faut associer le coût de l’intervention sur l’éclairage public, qui à vu le remplacement des 1200 points lumineux, pour un budget de plus de 2 millions d’euros.

Terminant son propos en saluant « le choix des trois femmes aux parcours et origines très différentes qui ont marqué l’histoire par leur engagement, leur don de soi, pour baptiser nos écoles », le maire de Charnay lança ses nouveaux chantiers : « cette inauguration n’est qu’une étape vers un avenir durable… COSEC, salle de la Verchère, nous avons obtenu plus de subventions en 3 ans qu’au cours de la dernière décennie. Notre dynamique démographique met en lumière et appelle de nouveaux projets dans le domaine des équipements sociaux, sport, culture, déplacements doux. » Bref ! Nous l’avons bien compris l’équipe de Charnay en a encore sous la pédale !

La directrice de l’école Simone Veil, Anne Charlotte Boileau, à son tour remercia les efforts conduits pour la qualité des équipements scolaires.

Se succédèrent alors les interventions des officiels qui, dans le même élan, déposaient les louanges de la politique conduite à Charnay, fruit d’une collaboration profonde avec les dispositifs d’État, comme France Relance, fonds vert et les partenaires et collectivités publiques locales… Ce partenariat fut unanimement salué par Marie Mercier, qui emprunta à Lamartine cette belle formule « je lis dans l’avenir les raisons du présent », par Jean Patrick Courtois, qui se fit le chantre des économies, de la saine gestion des deniers publics, « si l’État avait géré comme le font les élus, nous n’en serions pas avec une dette abyssale… j’aimerai que ceux qui nous donnent des leçons de gestion restent à Paris et s’appliquent à eux même ces leçons… »

Le député Benjamin Dirx a été salué pour avoir su faire partager son actif soutien à Charnay et son travail pour décrocher les aides nationales. L’on sentait dans ses propos qu’il avait relevé les manches et guidé son amie Christine dans le théâtre des opérations parisiennes pour les soutiens financiers…

Le préfet s’inscrivit dans la même veine de reconnaissance, avouant que « dans le contexte d’extrêmes tensions que nous connaissons, je vis ici, un moment rafraîchissant qui plaide « pour que notre République ne soit pas écornée, c’est pour cela que l’État investit dans ces projets de sobriété, de bienveillance, et qui font de l’école un lieu inclusif… »

Jean-Yves Beaudot

 

Virginie Chevalier, adjointe aux affaires scolaires