L’exposition est visible à la salle François Martin jusqu’au dimanche 6 mars.
Basile Kalaïdjoglou expose pour la deuxième fois à Mâcon. Il proposait en 2018 une exposition tout aussi haute en couleur, dans un univers complètement différent : des peintures figuratives, mais avec le souci de vous éloigner d’une « reproduction servile de la réalité ». Une évocation ludique et subjective de paysages qui invitait aux voyages.
Basile Kalaïdjoglou peint depuis toujours en autodidacte, il est constamment en recherche, avec toujours de nombreux projets en tête.
Aujourd’hui il s’inscrit dans une nouvelle démarche avec un univers tout à fait singulier, à la fois dans le choix des sujets et dans leur représentation très libre. Il a choisi d’intituler cette exposition : La laideur peut être belle ou le paradoxe de la laideur.
Il s’inspire de sujets habituellement délaissés ou dédaignés : pièces mécaniques, bâtiments industriels… en expliquant que « si l’on veut bien faire l’effort de les regarder avec un autre œil, il apparait des lignes, des trames et des motifs ». Viennent alors des compositions parfois à la limite de l’abstraction. On retrouve ses couleurs pures et éclatantes.
Ses œuvres sont exécutées à l’huile ou à l’acrylique sur différents supports, et il présente également quelques dessins à l’encre de Chine. On trouve même au fond de la salle quelques œuvres en volume.
L’exposition est ouverte tous les jours de 10 h à 12 h et de 14 h 30 à 18 h.