Accueillie par Clément Thomas, Président du groupe En’Go, et Anthony Lampert, responsable d’exploitation de l’entreprise PAM en charge du développement et de l’innovation du groupe En'Go, Agnès Chavanon est venue à la rencontre d’une entreprise en pleine expansion.

Pour l’occasion, elle était accompagnée de Vincent Faguet, maire de Senozan, de Christophe Juvanon de la CCI, et de Cédric Renard de l’Agence économique régionale.

Avec 300 collaborateurs entre le siège social de Senozan et Grenoble (Sté SDER), 37 ans d’histoire et un CA de 49 millions d’euros, l’entreprise est spécialisée en gros-œuvre, en plomberie-chauffage, en électricité, énergie renouvelable et béton préfabriqué.

En’Go, un groupe multifonctions

Le groupe En’Go est composé de plusieurs filiales, et c’est Limoge-Révillon et SDER qui interviennent sur les chantiers de gros œuvre, en bâtissant depuis les fondations jusqu’aux superstructures pour des immeubles, des équipements publics, ou des bâtiments tertiaires du secteur privé.

En’Go Bourgogne se trouve être le spécialiste en plomberie chauffage et électricité, avec des équipes qualifiées dans ces trois domaines.

ISTEI est le bureau d’études, et Thalie, né pendant le confinement, qui développe et commercialise les trackers solaires qui fleurissent un peu partout dans la région : La Roche-Vineuse, Saint-Martin-Belle-Roche, la Bressane Artisanale…

PAM : Préfabrication Automatisé Modulaire

Mais c’est surtout pour le projet d’usine de préfabrication béton que s’est déplacée Agnès Chavanon. PAM, quatre ans d’existence et porté à bras-le-corps par Anthony Lampert, connaît une demande exponentielle de ses produits, et ses ateliers actuels deviennent trop exigus. En fait, PAM voudrait passer d’un côté « artisanal » à un statut plus industriel.

De la maîtrise du coulage béton bas carbone autoplaçant et séchage rapide, à la création de pièces sur-mesure, en passant par un processus d’industrialisation de pièces lourdes, rien n’échappe à PAM, qui utilise une technique innovante sur la matière première qu’est le ciment, produit du béton à faible empreinte carbone.

Afin de répondre aux nombreuses demandes, PAM va donc construire une usine 100% béton bas carbone, autonome en énergie et adapté aux enjeux de demain, aussi bien environnemental que sociétal.

Environnemental en améliorant la qualité des constructions, et en accélérant la transition écologique des bâtiments moins carbonés. Et également de répondre au marché d’électrification du parc automobile, en fabriquant des supports de bornes de recharges domestiques, et la préfabrication de transformateurs électriques (PDL).

Et sociétal, en améliorant les conditions de travail des opérateurs, en mécanisant les outils de production avec une nouvelle conception des moules, et en proposant de nouveaux matériaux composites plus légers. Également en proposant des postes d’opérateurs sans diplôme, en donnant une chance à tous types de profils, et d’en accueillir de nouveaux qui ne soient pas du secteur du bâtiment.

La future usine PAM représentera une vitrine à taille réelle de ses capacités d’innovation

Murs bi-composants bas carbone à assemblage mécanique avec huisseries intégrées, ossatures pièces lourdes, poutres évidées, lests de centrales photovoltaïques au sol, mâts trackers solaires. Le groupe exposera toutes ses technologies innovantes dans cette future usine de production, dont la construction devrait démarrer au second semestre 2024, pour se terminer au printemps 2025. Pendant ce temps, le surcoût de travail sera énorme, puisqu’il faudra que PAM produise ses propres besoins, tout en continuant à satisfaire ses nombreux clients. Avec des créations d’emplois jusqu’en 2028, afin de compléter l’équipe actuelle de 13 collaborateurs.

Réunir les bonnes volontés

Madame la sous-préfète a assuré de tout son soutien ce projet cher à Clément Thomas et Anthony Lampert, et a prévu de réunir prochainement les partenaires financiers, ainsi que les organismes liés à l’environnement.

Un beau chantier en perspective. Le budget de la future usine s’élève à 5,2 millions d’euros. 

Rémy Mathuriau

 

Agnès Chavanon, Clément Thomas, Anthony Lampert,

Vincent Faguet, Christophe Juvanon et Cédric Renard