LA CHAPELLE DE GUINCHAY : les élèves du ‘Leibniz Gymnasium’ d’Östringen accueillis au collège Condorcet

 

Les accords franco-allemands scellés par le traité de l'Élysée signé en 1963 par le Chancelier Adenauer et le Général de Gaulle placent la promotion de la langue du partenaire et la mobilité au cœur de la coopération bilatérale. Un organisme commun, l'Office franco-allemand  pour la Jeunesse (OFAJ) a été créé en 1963.

C’est l’Office Franco Allemand pour la Jeunesse qui est  maître d'œuvre de ce programme d’échange en immersion de moyenne durée. Il a pour vocation de promouvoir et de développer les échanges entre les deux pays. Dans ce cadrer, les collèges Condorcet et Saint Exupéry ont organisé une première série d’échanges croisés.

Catherine Najmi, dynamique professeure d’Allemand à St Ex, est à l’origine de cette conjointe et riche initiative. Avec Maryline Pernot, la principale de Condorcet, elles nous ont reçu à l’heure d’un départ découverte de la Chapelle avec les 5 élèves (3ème et 4ème) Chapellois et leurs correspondants allemands, qu’accompagnaient les professeurs Brigitte Baumgartner et Florian Rauscher.

Le séjour de ces jeunes dans les familles a commencé le 8 avril et prendra fin le 15 avril. Le match retour des Chapellois dans la terre de Goethe se déroulera du 21 avril au 06 mai.

Catherine Najmi apporte, avec la passion pour sa matière enseignée, les précisions : « ce sont les profs qui ont choisi les binômes de correspondance. Notre choix de la région du Bade Wurttenberg, près de Karlsruhe, s’est principalement imposé par la facilité de liaison TGV avec Chalon sur Saône. On peut y aller en train et c’est une région allemande qui présente aussi un territoire de vignoble…. Je reconnais que l’apprentissage de la langue allemande est en recul pour LV1 ou LV2, mais 5 élèves de Condorcet et 7 de St Ex. ont fait le choix de l’Allemand, c’est une bonne chose et ils vous le diront eux-mêmes. »  

Effectivement, dans les échanges avec les élèves radieux, ces jeunes européens ont mis en évidence la proximité et la similitude de leurs situation de collégiens, les différences relevées portaient sur le caractère très protégé, très enfermé dans un dispositif de grilles de barrières du collège.  « Vigipirate oblige » indiqua la principale. Il semble que les Gymnasiums allemand restent beaucoup plus ouverts... L’autre différence notée et qui fit débat fut celle de la durée de la pause méridienne. 

« Chez nous, à midi, c’est beaucoup plus court. » Cette petite remarque fut contrecarrée par un « oui, mais j’aime bien le repas, la pause longue c’est ‘Gut’, c’est La France. »

La pose photo de famille grava dans le marbre ce moment délicieux. L’équipe entama alors son périple à la découverte de la Chapelle. 

J.-Y. Beaudot