Suite des aventures sur deux roues de Guillaume en Bulgarie et Turquie.

Lorsqu’on avait laissé Guillaume, mi-mars, il était à environ 1000 kms de la Turquie. Il lui restait à traverser la Bulgarie. À force de mollets, il est arrivé à la frontière le 19 mars, à Vidin exactement. Il y fait beau, Guillaume apprécie beaucoup et en profite pour faire des séances de bronzette, en apercevant les Balkans pas si éloignés que ça. Par contre, il semblerait que l’écologie et l’environnement ne soient pas les priorités des habitants de ce pays ayant un demi-siècle de retard. L’accueil et l’hospitalité non plus d’ailleurs. Les routes ne sont pas des billards et la conduite locale est assez difficile. Oryahovo, Pleven, les villes bulgares s’enchainent, l’occasion d’une rencontre et d’une soirée autour du feu avec deux Bretons : Jimmy et Sarah. Puis c’est Plovdiv avec son célèbre monument, l’Arche de la liberté, à 1630 mètres d’altitude, après 25 kilomètres de grimpette et 1 800 mètres de dénivelé. Les kilomètres défilent au gré des journées et le 25 mars, il n’en reste que 144 avant d’arriver en Turquie. La joie de retrouver la famille donne des ailes à Guillaume, qui passe la frontière à Edirne le 27 mars, content d’y arriver. Un Espagnol croisé auparavant en Bulgarie lui avait conseillé de quitter ce pays, en mal de sécurité.

En Turquie

Guillaume devrait y rester plus d’un mois en prenant le temps de visiter. Bel accueil avec 25° et un gros orage dans la foulée. Le changement est flagrant aux yeux de notre routard. Il sort de l’Europe pour entrer en Asie : changement de culture, de religion, et également de mentalité. Les Turcs sont accueillants, lui proposent des repas, et des endroits pour se reposer. Silivri, d’où il voit la mer, est sa dernière étape avant la ville d’Istanbul située à 50 kilomètres plus loin. Il passe la nuit dans un immeuble en construction, dans lequel Arktum, veilleur du chantier, lui propose gâteau et café. Le lendemain, 30 mars, Guillaume arrive enfin à Istanbul, après 40 jours de vélo. La méfiance est de mise car la circulation y est difficile et dangereuse, pour rejoindre Sainte-Sophie et Sultanahmet. Guillaume s’octroie quelques jours de repos bien mérités avant que la famille Kisterman débarque en Turquie pour le week-end de Pâques : encore un grand moment d’émotion. Direction la Cappadoce ensuite, puis la Mer noire, et la Géorgie. Craignant des débordements, l’idée de notre routard est de quitter la Turquie avant les élections du 14 mai.

Toute la rédaction de Mâcon Infos continue de soutenir et d’encourager Guillaume pour la suite de ce magnifique voyage.

 

Rémy MATHURIAU