Communiqué :

Depuis quelques mois, voire même années, un vent de contestation souffle chez les personnes en situation de handicap et leurs soignants.

De nombreuses promesses avaient été faites en 2017, date de la dernière élection Présidentielle.

Quelques causes étaient prioritaires et le handicap était de celles-là.

Sous la pression des principaux intéressés, accompagnés par les organisations syndicales et des associations, dont l’A.M.i, s’occupant des personnes en situation de handicap, de légers progrès ont été faits mais, hélas, loin, très loin des besoins des intéressés et des promesses. Sans parler de quelques reculs incompréhensibles comme la loi ELAN qui revient sur la loi de 2005 pour l’accessibilité de tous les logements ou le passage du plafond des ressources pour percevoir l’Allocation pour Adultes Handicapés (AAH) de 100 % à 82 %, ce qui fait d’autant diminuer le nombre d’allocataires.

Après avoir défendu vigoureusement l’AAH, allocation toujours largement inférieure au seuil de pauvreté qui ne permet donc pas à une personne handicapée de vivre seule, aujourd’hui, nous parlons des salaires des personnels des Instituts Médicaux-Éducatifs (IME) et autres institutions œuvrant dans le domaine du médico-social.

Hier nous parlions de déconjugalisation dans le versement de l’AAH, condition indispensable pour que les personnes en situation de handicap puissent recouvrer leur autonomie, aujourd’hui nous parlons de convention collectives "hors la loi", proposant des salaires inférieurs au SMIC pour les travailleurs médicaux sociaux

Sans oublier le personnel ouvrier des Centres d'Aide par le Travail (ESAT) recevant "légalement" des salaires particulièrement bas qui permettent de bénéficier de salariés "ordinaires" près de 2 fois moins coûteux que le SMIC et, de plus, peu revendicatifs.

Dans un domaine très proche, la promesse que chacun aurait un toit reste toujours une promesse.

À l’aube d’une intense période électorale, il est de notre devoir d’interpeller chaque candidat sur la manière de tenir leurs engagements sur ces sujets, toute affirmation dénuée de méthode, d’objectifs précis appuyés par des financements pérennes, ne restera à coup sûr qu’une promesse.

Notre association A.M.i 71 (Association nationale de défense des Malades, Invalides et handicapés) s’est toujours rangée au côté des usagers et personnels du secteur médico-social pour défendre les droits et améliorer les conditions de vie des personnes en situation de handicap.

N’hésitez pas à nous écrire ou nous téléphoner pour aborder ces sujets en toute impartialité.

Daniel MASSACRIER président Ami 71 amicd71@NotAllowedScript664b184ebc311gmail.com