Communiqué :

 

Paix de Noël, chemin de paix chaque jour

 

Bonjour,

Joyeux et beau Noël à chacun et chacune !

Est-ce que Noël a encore du sens aujourd’hui ? Se pourrait-il que la naissance d’un enfant oriente la société entière vers plus de confiance et de tendresse ? Est-il vrai que la paix intérieure a quelque chose à voir avec la paix entre les peuples ?

Une femme déportée en pleine seconde guerre mondiale, morte en camp de concentration, écrivait : « plus il y a de la paix dans les êtres, plus il y en aura aussi dans ce monde en ébullition. »

Où se trouve la source de cette paix ? Dans le regard de l’enfant de la crèche, nous le croyons. Il est là, couché paisiblement, soigné avec tant d’amour par ses pauvres parents, et je l’entends dire : « voyez mon extrême dénuement, voyez dans quelle fragilité je viens vivre au milieu de vous, solidaire de votre joie et de votre peine... »

La fragilité, le dénuement, le froid et l’horreur des combats meurtriers entre les hommes, appellent plus que jamais d’être frères les uns des autres, et de ne pas condamner notre prochain. L’enfant de la crèche, Jésus, n’a pas rougi d’être en tout semblable à nous, et de nous appeler ses frères.

Amis, quelle est votre espérance en ces jours de fête ? Quelle est votre attente pour ce monde ? L’enfant de la crèche, dans son innocence et son abandon entre les mains de sa mère et de son père, tend les bras : « que feras-tu de moi qui suis pauvre ? »

Amis, tant de nos proches, et tant de ceux qui sont plus loin, se donnent avec amour et générosité pour les autres. Oui, il y a tant et tant de gestes de bonté, de tendresse, de pardons donnés et reçus, tant de belle abnégation... et Noël est la lumière de tant et tant d’actions généreuses.

Ces gestes de tendresse et de secours, tracent dans la nuit du doute, de la guerre et des souffrances de tous ordres, un chemin que je vous souhaite vraiment de voir et de suivre. Ce chemin commence dans la toute petitesse de l’enfant de Bethléem, et dans la toute fragilité de chaque visage humain. Oui, ces jours de mémoire d’une naissance ont un sens. Plus encore, ils annoncent un salut.

Je vous souhaite du plus profond du cœur cette paix de Noël !

Je vous souhaite du plus profond du cœur de voir et de suivre ce chemin de paix chaque jour !

 

+ Benoît RIVIÈRE