Ce lundi, la préfecture a organisé une réunion afin de discuter des dispositifs mis en place pour les entreprises victimes des violences urbaines. 

 

Un système de guichet unique ainsi qu’un réseau accompagnateur ont été mis en place afin que les entreprises ayant été victimes des violences urbaines puissent retrouver une situation dite « normale ».

 

Les collectivités locales ont fait l’objet d’un certain nombre de dégradations. En effet, notre département a recensé un nombre de faits importants contre des bâtiments administratifs ainsi que des commerces et locaux professionnels.

 

Les entreprises victimes de dégradation durant les émeutes sont appelées à porter plainte ainsi que faire les démarches nécessaires auprès de leurs assurances. En effet, le délai pour déclarer les sinistres est de 30 jours.

 

Les services de police sont mobilisés afin que les dépôts de plainte soient traités avec toute l’attention et la vitesse qu’il convient.

 

Le Directeur Départementale des Finances Publiques de Saône-et-Loire explique au cours de cette réunion que le dispositif mis en place fait appel à plusieurs ressorts tels que le traitement des situations de manière individuelle et la prise d’appui sur les têtes de réseau tel que les organisations patronales et les organisations consulaires afin que personne ne soit oublié.

 

Au niveau des dettes fiscales, l’accompagnement et la bienveillance seront de mise et les délais seront rallongés selon la taille de l’entreprise. Il y aura également un allongement de la possibilité de déclarer et une réduction du prélèvement à la source.

 

Du côté de l’URSSAF, et des charges sociales, 2 types d’offres sont déployés.

Les employeurs ont le droit de faire une demande de délai supplémentaire (pour plus d’information rendez-vous sur le site de l’URSSAF).

Les indépendants, quant à eux peuvent interrompre le prélèvement ou bien revoir la déclaration de revenus à la baisse. Il y a également possibilité de demander des aides financières au paiement des cotisations.

 

Au niveau de la Chambre des métiers, il est à souligner qu’ils ont reçus assez peu d’appel sur la Saône-et-Loire à la suite des émeutes. Ils ont tout de même mis en place une cellule de crise ainsi que des fonds de calamité pour les artisans en difficultés.

 

Il faut savoir que les commerçants et artisans victimes des émeutes n’ont pas été impactés seulement matériellement, mais également psychologiquement.

 

Bien évidemment, des dispositions ont été mises en place pour la semaine qui vient au vu des festivités du 14 juillet. La vente ainsi que le stockage et transport de feux d’artifices et de mortier sont strictement interdites.

 

Lea Offredi Wilson