Retrouvailles après s’être perdus de vue pendant 51 ans pour certains, 14 anciens élèves de Terminale A2 (littéraire) sur 32 que composait alors la classe du lycée Lamartine de 1971 se sont réunis ce lundi pour une journée dans la joie de se revoir, avec souvenirs à partager et bonne humeur assurée.

Des cheveux blancs certes, mais pas que !

Des gens alertes et plein de gaieté qui, depuis 71, auront fait carrière comme instituteur, professeur de collège ou lycée, journaliste, banquier, inspecteur des impôts, assistante sociale…

De quoi échanger des souvenirs sur leurs années en lycée avec de croustillantes histoires qui font rejaillir d’autres histoires à n’en plus finir, cachées, oubliées au fond des mémoires qui, réunies, auraient de quoi, encriers remplis et plumes trempées, écrire un livre.

Des voyages scolaires entre seconde et terminale qui les auront emmenés en Angleterre, en Chartreuse, trouvant alors comment assurer les finances en tricotant des patchworks pendant les cours de math ou en ramassant des pissenlits en prairie de Saint-Laurent … La découverte du métro à Paris, des bords de Seine de nuit, des vespasiennes encore inconnues sur Mâcon d’alors, c’est la beauté d’une époque passée que ravivent les fouilles des méandres cérébraux…

Souvenirs du proviseur de l’époque, monsieur Tisserand, et de certains profs avec pour chacun un sobriquet, une marotte à rester dans les têtes malgré les années.

Les premières boum à la salle du Temple place Gardon, les batailles de polochons, dans des mixités d’internat prohibées pour l’époque mais où se faisait parfois le mur, expression devenu désuète aujourd’hui.

Des lamartiniens venus en ce jour de la Drôme, du Gard, du Rhône, de l’Ain, de Paris (…) téléphonant pour savoir où trouver les Tuileries, la ville préfecture aura ainsi beaucoup changé pour certains !

Un temps des copains si sympa à consacrer kilomètres et heures sans compter, pour la joie et le bonheur de se retrouver ensemble et une promesse qui vaut bien engagement, se revoir de nouveau… plus souvent !!

Deux photos distantes de 51 ans, un jeu alors que de retrouver les uns et les autres de celle d’aujourd’hui sur celle d’un hier si proche et si lointain à la fois…

Michel Pelletier