Le restaurant tant attendu par Charles Rebischung, maire délégué de Sennecé, et sa Commission Consultative à été pensé afin de s’intégrer au site « champêtre ». Il est implanté dans la continuité  du bâtiment  associatif, en fond de parcelle et viendra se fondre dans le terrain, en pente douce.

Céline Julien, conductrice de travaux des services municipaux, a précisé les principales données techniques du chantier qu’elle a en charge : « Les travaux ont déjà bien commencé, terrassement, fondations et ferrage du radier sont près à recevoir les 102 m3 de béton qui recouvriront les plus de 350 m2 de la surface, du futur équipement.

Sophie Lambert, architecte de la ville de Mâcon, signe avec intelligence et humilité la démarche suivie. «…L’implantation du restaurant préserve le cèdre, arbre d’une remarquable élégance, les enfants ainsi, bénéficieront d’une vue agréable sur le parc. L’orientation Nord/Sud de la construction permettra un apport solaire l’hiver et  l’auvent d’entrée au Sud va jouer le rôle de masque pour éviter les surchauffes d’été. Une cuve de récupération d’eau pluviale sera installée afin d’économiser les  ressources et de préserver l’environnement. »

Les travaux de terrassement ont été attribués à l’entreprise Guinot, ceux du gros oeuvre à l’entreprise Bourdon Construction et, Grégory Clément et Judicael Pépin, les représentants de ces sociétés, étaient respectivement présents à cette sympathique cérémonie.

Jean Patrick Courtois, le Maire de Macon,  Catherine Carle Viguier, la première  adjointe, et Christine Robin la conseillère  départementale, entouraient les représentants des services engagés dans cette mission : Rodolphe Michel, directeur du pôle des affaires scolaires et de l’enfance, ou Olivier Bontemps, de la direction de l’aménagement, responsable du service bâtiment, de la ville.

Une ambiance chaleureuse et amicale baignait cette « quasi-réunion de famille », et c’est avec un bonheur évident que « Coco » saisit la truelle et le parpaing symbolique.

L’opération fut exécutée avec une technique éprouvée et sous les remarques amicales et, bien sur, quelques peu goguenardes du premier magistrat… Le « fundamenta lapis iacuit »,  en habitué et ami de toujours, restait dans l’indifférence d’une complicité très ancienne. L’ambiance de cette fin de journée et début de congé, du vendredi pascal le permettait.

C’est dans sa prise de parole que Charles Rebischung ripostait avec finesse, à son vieil ami : « Mon très cher Jean Pat, je suis à la fois, heureux et ému, de voir ce projet se réaliser, après 5 ans d’attente !!! Enfin ! Nous allons pouvoir servir la meilleure cause qui vaille, celle du bien-être des enfants de Sennecé… »

Catherine Carle Viguier poursuivit sur ce même registre de la qualité de service aux enfants : « Plus de 120 enfants seront mieux logés, et la qualité des repas servis dans cet équipement de belle facture, très technique, en sera renforcée… »

Jean Patrick Courtois, dans ce climat de douce détente, revint sur les fondamentaux : « L’opération va coûter près de 1 million d’euros TTC, mais je suis heureux de voir notre collectivité en capacité de prendre directement, seule, en régie, une telle prestation. Je remercie toutes celles et ceux qui réalisent cet équipement dans nos services et en entreprises. Ce restaurant pour les enfants, s’inscrit dans la politique de l’approvisionnement de qualité, que nous poursuivons avec la nouvelle cuisine centrale, c’est un pas de plus vers  plus de qualité et plus de responsabilité environnementale. Des remerciements aussi à l’État, pour la Dotation de Soutien à l’Investissement Local d’un montant de 200 000 euros et bien sur au Conseil Départemental pour les 72000 euros d’aide.

Christine Robin conclut avec émotion cette séquence heureuse en rappelant l’aide du CD, mais surtout en nous confiant « mon profond attachement à ceux qui m’entourent aujourd’hui, et à l’École de Sennecé qui à vu s’accomplir les premiers pas scolaires, de ma fille ainée. »

J.Y.B.