Le maire de Mâcon Jean-Patrick Courtois, son adjoint à la Sécurité, la tranquillité, et la vie quotidienne Maxime Plat, et Frédéric Lanes, le directeur du service, ont invité la presse à découvrir, en amont d’une future inauguration, les tout nouveaux locaux investis par le Centre de Supervision Urbaine.

Trop à l’étroit dans l’ancien site, qui va devenir un vestiaire, le Centre de supervision s’installe donc dans un ensemble d’espaces et d’équipements qui en font un outil à la pointe de la technologie, sans cesse en mutation dans ce domaine.


Les caméras réparties dans la commune ainsi que dans certains bâtiments publics sont reliées directement à un poste de surveillance, le CSU (Centre de Supervision Urbain), qui reçoit sur ses écrans et enregistre sur ses serveurs les images en provenance des caméras de vidéoprotection.
Le CSU assure la gestion et l'exploitation du réseau de vidéo protection urbaine (350 caméras) qui arrivent par la fibre, sur le mur de 72 écrans partagés par 3 opérateurs qui effectuent les missions d'initiative ou d'observation générale sur la voie publique (signalement de tout fait répréhensible ou susceptible d'avoir un impact sur la vie locale).


M. Alban et M. Pigné, en leur qualité d’opérateurs, confirment leur satisfaction dans cette montée en puissance de ce nouvel outil de sécurité : « Nous sommes très bien installés et le poste d’accueil et de relecture technique répond bien aux besoins du service. »
Le dispositif, comme le fait remarquer Fédéric Lanes, « est juridiquement très encadré, et ce complexe technique que représente le CSU est ultra sécurisé dans ses accès. Afin de protéger la vie privée et les libertés publiques, un système de brouillage des images a été mis en place sur le réseau vidéo, le floutage automatique sur l’écran lorsque qu’un zoom est effectué en direction de fenêtres de bâtiment ou d’habitations. Ainsi les caméras ne permettent pas de visualiser l’intérieur des immeubles d’habitation ni leurs entrées. »


Maxime Plat, très satisfait de voir « la tranquillité et la sécurité considérablement renforcée pour Mâcon », et Jean Patrick Courtois expliquent de concert que « ce dispositif de caméras à large champ de vision permet aux opérateurs de détecter les mouvements anormaux de foule, les départs de feu, les objets abandonnés, de lutter contre les dépôts sauvages, la délinquance. Avec l’arrivée de logiciels adaptés, les caméras permettent aussi de relever les plaques d’immatriculation des véhicules et, par exemple, de retrouver des personnes qui viendraient faire des dépôts sauvages d’encombrants, ou de suivre le trajet d’une voiture recherchée par la police, mais également de repérer et de verbaliser des voitures mal garées sur certains axes. C’est donc un dispositif de sécurité complet, dont le CSU est un des centres névralgiques, qui se met en place pour assurer au mieux la tranquillité des Mâconnais. »


La cheffe d’escadron de la compagnie de gendarmerie de Mâcon Jessica Martin a confirmé l’évolution du rôle de ces CSU : « les caméras permettent la résolution d’un important nombre de dossiers judiciaires criminels délictuels. » 
En effet, à la demande de la Police nationale, de la Gendarmerie ou des autorités judiciaires, le CSU peut être amené à participer à des missions de recherche de véhicules, recherche d'individus, surveillance de sites à risques, ou encore de surveillances diverses.


Jean-Patrick Courtois a insisté sur les aspects technologiques en progrès constant : « Je suis convaincu que la sécurité et la tranquillité des Mâconnais passent aussi par le déploiement d’une vidéo protection adaptée. Au Sénat, j’étais en charge de la sécurité, c’est un dossier que je connais parfaitement, nous devons rester dans la course. Nous attendons l’autorisation ministérielle pour 3 ou 5 nouveaux dispositifs qui mesurent, en temps réel, les intensités sonores couplées ou non à la vitesse. Une moto qui fait hurler son moteur dans la nuit réveille près de 7 000 personnes !... »

Jean-Yves Beaudot