En cette 2ème soirée de fête de la musique, l'esplanade Lamartine a été le théâtre de trois moments forts : une surprise party suivie de deux concerts de folk américaine puis folk arabe. Retour sur cette très belle soirée dans la capitale de la Bourgogne du sud. 

 

 

Reportage Rodolphe Bretin

 

La surprise party a ouverts le bal ce vendredi soir, et de fort belle manière. Un petit collectif de volontaires chapeautés par le service culturel de la Ville s'est mis en musique et en mouvement, en immersion, avec une chorégraphie préparée depuis le mois de janvier ! Mouvement invitant le public à le rejoindre. Savoureux. 

 

Issus d’univers musicaux différents, c’est néanmoins un amour incontesté pour la musique acoustique traditionnelle américaine qui a réuni ces cinq musiciens éclectiques. Au son des voix, des guitares, du banjo, de la mandoline, de la contrebasse et des percussions, le groupe partage une folk intimiste et chaleureuse. Leur signature musicale est teintée d’une influence pop sans rien sacrifier à la fraîcheur des musiques traditionnelles américaines. On y retrouve le grain de l’époque mis en avant par une prise de son simple consistant à jouer en cercle autour d’un micro unique dans le but de préserver au maximum ce son acoustique.

Djazia Satour revient avec un nouvel album intitulé Aswât (des voix) qui explore, dans une veine subtile et traditionnelle, l’héritage musical d’Algérie. Elle affirme sa singularité par la présence d’instruments traditionnels tel que le bendir (percussion maghrébine). On reconnaît encore dans les compositions originales qu’elle propose les influences les plus actuelles, empruntées notamment à la folk indie et au groove d’une pop pétillante. Ses paroles en arabe qui racontent l’exil, l’errance, la liberté, elle les interprète d’une très belle voix, avec chaleur et générosité.