Nouvel appel à la grève ce 2 octobre par les différents syndicats qui ont à nouveau fait une déclaration commune. Les représentants de la CFDT, de la CGT, de FO et de FSU ont prononcé quelques mots devant le square de la Paix vers 14h45 cet après-midi, après être partis de la préfecture, point de rassemblement.
La mobilisation a été deux fois moindre que le 18 septembre.
Les syndicats ont rappelé les motifs de la grève du jour : des salaires et des pensions qui stagnent pendant que les prix augmentent ; la précarité qui s'installe et enferme des millions de travailleuses et travailleurs dans l'insécurité ; les services publics qui sont méthodiquement affaiblis, fermés, privatisés ; et les retraites, les droits sociaux et la protection sociale sont attaqués au nom de la compétitivité et des économies budgétaires.
« Si le Premier ministre n'a pas encore dévoilé son plan d'action, tout laisse croire qu'il va poursuivre dans la direction de ses prédécesseurs. »
Augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux ; fin de la précarité, investissement massif dans les services publics, l'hôpital, l'éducation, les transports, l'énergie, la culture, et une véritable démocratie sociale furent les revendications clamées ce jour en place publique. En précisant que « le 2 octobre n'est pas une fin, c'est une étape ».
Rodolphe Bretin
Des mots ont été prononcés par Emilie Quandalle, secrétaire de l'UL CGT Mâcon, en solidarité à un camarade CGTiste, Cédric, participant à la flottille de la paix à Gaza récemment interceptée et détenu par l'armée israélienne.