Une édition entre lumière et souffle

 

Cette 32ᵉ édition invite à un voyage vers le Nord, entre silences et lumières, entre les échos de Grieg, les mots de Goethe et la douceur de Fauré. Mâcon y affirme une fois encore son rôle de capitale de la voix, où la création côtoie la transmission, et où l’art devient un espace de lien et d’espérance.

Ce mercredi 15 octobre après-midi, la Présidente de Mâcon Symphonies Jacqueline Falconnet et son directeur artistique David Hurpeau ont présenté à l'Hôtel de Ville les candidats sélectionnés pour le Concours International de Chant ainsi que les temps forts du Festival d'art vocal 2025, en présence de Hervé Reynaud, adjoint à la culture.

Dans un deuxième temps, la Présidente et son directeur artistique ont convié la presse au Cadran lunaire pour une présentation du livre de Emmanuelle Ayrton, graphiste, chanteuse soprano, autrice et artiste invitée de cette édition. C'est Emmanuelle qui a réalisé le magnifique visuel de ces 32e Symphonies. Elle sera d'ailleurs en séance dédicace au théâtre le 16 novembre pendant l'entre acte de la finale du concours de chant.

Du 4 au 16 novembre, Mâcon célèbre la voix sous toutes ses formes, à travers son Festival et son Concours international de chant lyrique.

Cette année, les Pays scandinaves impriment leur souffle à la programmation. Et le compositeur Régis Campo, lauréat des Victoires de la Musique Classique, est l'invité d’honneur.

 

L'âme du festival, le concours de chant lyrique

CANDIDATS

61 chanteurs sélectionnés sur 125 candidatures dont 43 femmes, avec

33 Sopranos

10 Mezzo-Sopranos

4 Ténors

9 Barytons

2 Barytons-Basses

1 Basse

 

Les Symphonies d’Automne accueillent cette année des candidatures venues de plusieurs continents, reflétant la diversité et la richesse du chant lyrique à travers le monde.

 

JURY

Composition du jury pour l’édition 2025

Pour les quarts et demi-finale :

Présentation : Ludivine Filoro

Catherine Trottmann, soprano, marraine

Régis Campo, compositeur, président

Albane Carrère, mezzo-soprano

Thierry Ravassard, pianiste et directeur artistique

Jean-Michel Mathé, directeur du festival de Besançon

David Hurpeau, chef d’orchestre et directeur artistique

 

Pour la finale :

Présentation : Saskia De Ville

Catherine Trottmann, soprano, marraine

Régis Campo, compositeur, président

Jean-Paul Fouchécourt, ténor

Matthieu Rietzler, directeur de l’Opéra de Rennes

Matthieu Dussouilliez, directeur de l’Opéra de Lorraine

Paolo Monacchi, directeur de l’Agence Allegorica Opera Management

Asta Krikščiūnaitė, chanteuse, professeur à l’Académie de Vilnius

Céline Huvé, co-directrice artistique de la Grange aux pianos

Thierry Ravassard, pianiste et directeur artistique

Jean-Michel Mathé, directeur du festival de Besançon

Yu Chen, ténor, professeur à la Schola Cantorum, directeur-adjoint du

Conservatoire de Reims

David Hurpeau, chef d’orchestre et directeur artistique

 

Les temps forts du festival

 

Une soirée d'ouverture autour d'un film

En partenariat avec l'Embobiné, le festival propose le mardi 4 novembre, un chef d'oeuvre du cinéma suédois avec Elvira Madigan de Bo Widerberg.

 

Faust : la quête de l’absolu

Le dimanche 9 novembre, le Théâtre, scène nationale de Mâcon, accueillera Faust de Charles Gounod, dans une version condensée mise en scène par Catherine Dumousseau-Burthier et dirigée par David Hurpeau à la tête de l’Ensemble Sinfonia Lumina. Avec le Choeur opéra de Mâcon Symphonies et du Conservatoire Edgar Varèse dirigé par Nicolas Parisot, et une distribution de jeunes solistes (Vincent Guérin, Lise Nougier, Halidou Nombre, Florent Karrer et Lyriel Benameur), cet opéra interroge le pacte entre savoir, désir et salut, au coeur même de la condition humaine. Une oeuvre-monument, miroir de nos vertiges, que le festival aborde avec une vision contemporaine et accessible à tous. 

Avec un soutien important d’Espace Mâconnais Val de Saône.

 

Une finale placée sous le signe des résonances

La finale du concours s’ouvrira le dimanche 16 novembre sur un symbole fort : l’Ouverture d’Egmont de Beethoven. Le même accord inaugural qui résonnera ensuite dans le Faust de Gounod, liant ainsi deux oeuvres inspirées de Goethe, comme un pont entre révolte et rédemption, entre théâtre et opéra.

Suivront la deuxième des Danses symphoniques de Grieg, empreintes de rythmes norvégiens et d’une citation subtile de Mozart – un clin d’oeil à La Flûte enchantée et au monde de l’opéra.

Ce choix célèbre les pays scandinaves à l’honneur cette année, tout en tissant un dialogue entre héritages populaires et inspirations savantes.

 

Sans oublier un grand concert au Temple protestant : Au c(h)oeur des Fjords avec des chants de l'Europe du Nord et les Polyphonies d'Automne le samedi 15 novembre.

 

Hervé Reynaud a remercié David Hurpeau, l'équipe et les bénévoles pour l'organisation de ce festival de très grande qualité qui contribue au rayonnement international de Mâcon.

Maryse Amélineau

Photos © Maryse Amélineau

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