
Ce 6 novembre, 1er jeudi suivant les vacances scolaires de la toussaint, est une journée nationale de lutte contre le harcèlement. L'occasion pour les collégien.nes de participer à des manifestations au sein de leur établissement, encadré.es par la communauté éducative et leur CPE (conseiller principal d'éducation).
Au collège Ozanam, la mobilisation a été forte aussi tout au long de ce jeudi. Les élèves ont été invité.es à réaliser une fresque murale à partir de petits carrés de papier, de couleurs différentes (noir, blanc, rouge ou jaune) qu'ils venaient coller après avoir écrit leur ressenti sur le harcèlement. Le résultat en fin de journée est bluffant : non seulement on peut lire des phrases qui interpellent, comme par exemple : 'le harcèlement c'est comme le cycle de l'eau, ça ne s'arrête pas tout seul", mais aussi on s'étonne de la représentation finale de cette fresque qui prend la forme d'"émoji joyeux". Elle restera affichée au foyer toute l'année durant, chacun pourra découvrir ce que d'autres ont noté.
Les conséquences du harcèlement peuvent être graves : anxiété, perte d'estime de soi, isolement et décrochage scolaire. En accompagnant ces jeunes scolaires, que ce soit par l'écoute et la parole libérée, les actions de sensibilisations, ou la présence d'adultes référents, il n'est plus question de rester seul face à ce fléau, que l'on soit victime, harceleur ou même témoin. Cette journée a permis de constater que la réussite de la lutte contre le harcèlement repose aussi sur l'engagement des élèves, avec un slogan porteur : "Tous différents, jamais indifférents".
Elisabeth Bracon




