Suite au communiqué de l’association VVVV (pour une voie verte vivante et vivable) publié dans nos colonnes et à la pétition lancée contre sa structure, Nicolas Lallevée, gérant du Paint Factory, a souhaité réagir.
Dimanche dernier, les membres de l’association VVVV se sont félicités d’atteindre 1 000 signatures à leur pétition contre l’extension du Paint Ball de Charnay. Ils reprochent essentiellement les nuisances sonores (le site peut accueillir jusqu’à 200 personnes en simultanée certains week-ends) et paysagères de l’activité et de l’infrastructure. Un chiffre qui laisse dubitatif le principal intéressé, Nicolas Lallevée, gérant de la SARL Paint Factory : « Des signatures de gens qui habitent à Paris ou à l’étranger, ce n’est pas très représentatif. En réalité nous sommes en conflit avec une seule personne, notre voisin le plus proche ».
« On a tout fait dans les règles »
Créé en 2015, le Paint Factory connaît ses troisièmes travaux d’agrandissement, travaux qui ne sont donc pas du goût de tous. « Pourtant, ils ont justement pour objectif de réduire les nuisances, signale-t-il. Nous allons déplacer notre accueil de 150 mètres pour qu’il soit plus éloigné du voisinage. Nous nous sommes engagés à planter des haies pour que notre structure ne soit plus visible depuis la voie verte » (voir vue aérienne ci-après). Autre point de tension, la construction du nouveau terrain aux normes pour la compétition. « Il sera protégé par une structure avec un bardage bois à la fois pour limiter les nuisances sonores et paysagères. »
Le communiqué de VVVV ici
Si une procédure judiciaire est en cours, Paint Factory est autorisé à poursuivre ses travaux. « On a tout fait dans les règles, en lien avec la mairie », estime l’entrepreneur qui relève aussi l’impact économique de son activité. « Avec notre futur terrain, nous allons pouvoir organiser des compétitions nationales ou internationales. Cela va entraîner des retombées économiques pour le territoire. »
Et il préfère jouer la carte de l’apaisement et aussi lutter contre l’image écornée de sa pratique : « Non, nous ne sommes pas là pour faire la guerre. Nous proposons du Paint Ball mais aussi d’autres activités. Nous attirons des familles dans un climat convivial. »
David Bessenay
