Les Mâconnais, qui recevaient ce samedi après-midi un adversaire de milieu de tableau à sa portée, pouvaient légitimement espérer débloquer leur compteur de victoires à domicile.

Tout avait pourtant bien commencé, sous le soleil, pour des Rouge et Bleu dominateurs sur le plan territorial, qui ouvraient le score par Yoann Debrac sur pénalité à la 6ème minute. Mais déjà, les premiers signes de fébrilité se faisaient sentir dès la première incursion des nordistes dans les 22 m de leurs hôtes à la 9ème minute : les Marcquois réussissaient à tromper la vigilance des défenseurs et marquaient le premier essai de la partie avant de le transformer. Huit minutes plus tard, les Mâconnais recollaient au score (6-7) sur une nouvelle pénalité de Debrac, avant que ce même Debrac, bien servi par Florian Lavaux n’aplatisse le ballon dans l’en-but. Essai transformé (13-7, 21ème minute).

A ce moment du match, tous les espoirs étaient permis pour les locaux. Malheureusement pour eux, les Marcquois ont su faire preuve de pragmatisme avec un nouvel essai à la 35ème minute qu’ils parviendront à transformer (13-14). Et si ça ne suffisait pas, les Mâconnais leur donnaient un coup de main inespéré en commettant un placage à retardement qui leur vaudra de finir la première mi-temps à 14. Une infériorité numérique que les nordistes ne vont pas tarder à exploiter en marquant un nouvel essai à la 40ème minute (13-19).

La seconde mi-temps a été un long calvaire pour les Mâconnais, qui malgré une nouvelle pénalité de Yoann Debrac (16-19, 49ème minute), subissaient la loi des nordistes en confiance, à l’image de ce drop à la 66ème minute (16-22), et voyaient toutes leurs tentatives annihilées par les joueurs de Philippe Caloni qui enfonçaient le clou à la 76ème minute sur pénalité (16-25, score final).

A l’issue du match, le coach mâconnais, Julien Veniat, ne décolérait pas : « On manque encore une fois de maturité collective. Et on a une sorte de complexe à domicile qui fait qu’à chaque fois qu’on prend des points, on baisse la tête et on a du mal à reprendre le manche. Ça manque encore de consistance, d’intensité. »

David Delecroix

 

Photos © DD

Julien Veniat