Hormis le premier ¼ temps (21-18) pendant lequel les deux équipes se rendaient coup pour coup, la suite allait être à sens unique pour des Prisséens chauds bouillants.

C’était ce samedi soir, le match à ne pas perdre, pas plus que les trois prochains, d’ailleurs. Les joueurs d’Alexis Sangouard le savaient très bien et ont mouillé le maillot pendant les trois autres ¼ temps. Confirmé par les 20 points d’avance au compteur en fin de première mi-temps (48-28), de quoi voir venir sereinement les 20 prochaines et dernières minutes.

La seconde mi-temps se poursuivit comme sur des roulettes, avec un inlassable écart au score qui grandissait comme le nez de Pinocchio racontant des mensonges.

A moins de cinq minutes du buzzer de la fin du troisième ¼ temps, le compteur affiche +30 pour les tangos, à la grande joie des supporters qui n’hésitent pas à se faire entendre.

Cette rencontre importante était le festival de Satiah Carombo (21 pts), avec un énorme missile primé, venu de loin à moins des deux minutes restantes à la pendule. Le buzzer qui n’en demandait pas moins siffle la fin de la correction des trente premières minutes (77-39).

Il reste 600 secondes, et ce n’est pas le moment pour les Prisséens de lâcher prise. Mais non, les consignes du coach sont respectées. L’écart augmente aussi vite que le prix du carburant en période d’inflation. 91-46 à quatre minutes, 96-48 à moins de trois minutes. Il reste un peu plus d’une minute, et le public debout et chaud comme un food-truck réclame les 100 points. Aussitôt demandé, aussitôt exécuté. C’est Mathis Thévenon qui fait chavirer de bonheur les supporters dans les gradins.

Il reste une poignée de secondes, les Ardéchois ont baissé les bras depuis un moment. Score final : 103-48.

Explosion de joie à Prissé, les sourires sont sur tous les visages. Ça c’est fait ! Le tour d’honneur est effectué par des joueurs ravis, et avec déjà un œil sur la prochaine rencontre.

 

Prochains matchs le 29 avril à Vallauris/Golfe Juan, et réception de Pontoise le samedi 6 mai, même heure, même endroit.

Rémy Mathuriau