lundi 27 mars 2023

Articles

TREMA_0001.jpg

Le conseil communautaire de la MBA a approuvé ce jeudi la nouvelle convention de délégation de service public. Exit donc CARPOSTAL, place à TRANSDEV.

Le réseau des transports en communs « TREMA » qui dessert Mâcon et son agglomération est exploité, via une convention de délégation de service public, par la société CAR POSTAL depuis 2009. Cette convention arrive à échéance le 30 juin prochain.

Ainsi, pour garantir la continuité du service public, la MBA a dû anticiper cette échéance et procéder au choix d’un nouveau délégataire de service public, selon les procédures réglementaires. Une consultation a donc été lancée dès mars 2016 ; 4 sociétés ont présenté une offre : Nex Continental HOLDINGS, KEOLIS, CARPOSTAL et TRANSDEV Urbain. C’est finalement cette dernière qui sera retenue au terme de la procédure, notamment en raison d’une moindre sollicitation financière auprès de la MBA (en moyenne 2 175 976 € par an) que ses concurrentes et d’une meilleure maîtrise des coûts d’exploitation (en moyenne 2 725 672 € par an). Cette convention, approuvée à la majorité par le Conseil communautaire, est conclue pour une durée de 7 ans, soit du 1er juillet 2017 au 30 juin 2024.

Eve COMTET-SORABELLA pour le Front de gauche, exprime sa réticence à confier à un prestataire privé une mission de service public, soulignant qu’aucune étude comparative entre la gestion en régie (directement par l’agglomération) et la gestion en DSP n’a été faite pour juger des avantages et des inconvénients de chaque mode de gestion. Elle regrette en outre que cette nouvelle convention ne soit pas l’occasion de réfléchir à « un projet des mobilités pour tous les habitants du territoire » et pointe du doigt les économies faites entre l’actuelle DSP et la nouvelle qui, selon elle, sont les marqueurs d’un « faible niveau de service rendu ». « Comment croire qu’avec moins, nous aurons le même niveau de service qu’aujourd’hui ? » ajoute-t-elle.

Maurice PLASSARD pour le groupe Pour un Mâconnais-Beaujolais solidaire dénonce un rapport « incomplet, voire imprécis sur plusieurs points », notamment sur la description du service à rendre, la tarification et le règlement d’exploitation. 

David D.