La maire de Charnay a évoqué les finances publiques de la Ville et les rythmes scolaires lors d'une conférence de presse ce lundi.
Finances publiques
« La situation financière de la commune était difficile à mon arrivée en 2014. Les finances charnaysiennes étaient en zone de surveillance à la Préfecture et le sont d’ailleurs toujours. Nous avons hérité d’un prêt toxique qui grève de manière profonde le budget communal.
De plus, nous subissons, comme les autres collectivités, des baisses de la Dotation générale de fonctionnement (DGF) de manière annuelle. Cette dotation est ainsi passée de 940 000 à 630 000 euros en trois-quatre ans. C’est énorme ! Á titre d’exemple, une augmentation de 2 % des trois taxes communales rapporterait 76 000 euros ! L’État devrait faire un peu de gestion communale pour voir les effets de ses décisions.
Je m’inquiète également des garanties d’emprunt contractées pour les bailleurs sociaux qui voient leurs marges de manœuvre largement réduites dans le projet de budget 2018. Pour Charnay, ces garanties représentent actuellement 23 millions d’euros. Mon équipe a ainsi décidé de baisser drastiquement les dépenses de fonctionnement (12 % en trois ans) et de personnel. Certains personnels ne seront pas remplacés pendant leurs congés estivaux ou lors d’arrêts maladie. Idem pour les départs en retraite. D’une manière générale, des efforts sont demandés au service. Nous travaillons à l’efficience sans affecter la qualité du service public notamment par la coopération intercommunale. Ainsi, nous travaillerons prochainement avec la Ville de Mâcon dans le domaine informatique et accueillerons les services du Pôle d’Équilibre Territorial et Rural (PETR). »
Rythmes scolaires
« Au départ, c’était une bonne idée. Les Temps d’activités périscolaires participent au développement et à l’enrichissement de l’enfant. Á Charnay, les activités sont nombreuses et variées (NDLR : théâtre, langues étrangères, tir à l’arc,…). Faut-il les maintenir ou revenir à quatre jours d’école ? Une enquête auprès des enseignants, des parents et du reste de la communauté éducative va être réalisée.
Une exploitation intelligente de ces questionnaires sera réalisée avant la fin de l’année civile. Ce sera un des éléments de décision car nous devons aussi avoir une cohérence au niveau du territoire pour le bien-être des familles (NDLR : le premier magistrat de Charnay pense aussi aux questions de transports scolaires et de garde d’enfants). »
Eric Bernet
D'autres développement sur cette conférence de presse plus tard sur macon-infos