Les comédiens du Pendart nous ont fait peut-être réfléchir sur notre approche de l’art contemporain, mais, en tout cas, ils nous ont fait beaucoup rire pendant cette soirée d’ouverture des Scènes Pop’.
Faut-il y voir une critique acide d’un certain « snobisme » dans l’acte d’achat de ces œuvres ? Achète-t-on un « Antrïos » (l’œuvre d’un artiste « à la mode ») ou une œuvre entièrement peinte dans des nuances de blancs qui nous interpelle ? Comme il est dit dans la pièce : « ce n’est pas rien ! Il y a une pensée derrière cette œuvre… »
On s’interroge, on rit, on réfléchit et l'on repart chez soi avec des réflexions plein la tête…
Les comédiens du Pendart ont interprété, à guichet fermé, cette pièce de théâtre avec beaucoup de dynamisme, d’humour parfois caustique, mais toujours pertinent et sympathique, devant un public conquis.
Un sympathique piano-bar a permis de se rencontrer et d’échanger ses impressions.
À revoir avec bonheur pour en apprécier, encore plus, toutes les nuances…
Devant le nombre de demandes d'entrées insatisfaites, la pièce sera reprogrammée en ouverture des scènes de juin.
Gilles Lalaque