Il accueillera SOS Médecins Centre de santé, ainsi que des spécialistes en cardiologie, dermatologie, psychiatrie, gynécologie et ophtalmologie. Une première en France.
L'annonce a été faite par André Accary, président du Conseil départemental, cet après-midi en conférence de presse.
Ouvert en janvier 2018, le centre compte aujourd'hui 55 médecins salariés par le Département, intervenant dans 5 centres et 19 antennes réparties sur le territoire.
Ce 2ème étage est un peu comme la phase 2 de la lutte contre la désertification médicale, une phase de développement qui répond à deux besoins : celui du médecin généraliste disponible sur la plage horaire 20h00 à 01h00, et celui de médecins spécialistes.
Pour le premier, André Accary crée SOS médecins du centre de santé. Entre 20h00 et 01h00, une permanence sera assurée par un médecin qui se rendra à domicile.
Pour le second, un recrutement va être opéré sur le même modèle que le recrutement des médecins généralistes du centre. Ils seront salariés du Département. « Nous avons fait le constant que dans beaucoup de spécialités, le nombre de médecins pour 100 000 habitants, sur le territoire de la Saône-et-Loire, était inférieur à la moyenne nationale. »
L'objectif ultime est , et c'est le même depuis le début, que chaque habitant de ce département ait un accès aux soins dans un délai raisonnable.
Le Département va travailler cet été aux différents partenariats nécessaires au bon fonctionnement de ces services – « c'est une offre complémentaire à la médecine libérale, et pas de substitution. Nous travaillons dans un esprit de coopération, qui a d'ailleurs parfaitement fonctionné pendant la crise du covid » a -t'il bien précisé –, et lancer le recrutement à l'automne, pour un 2ème étage opérationnel en janvier 2021.
Ce 2ème étage sera complété par des petites salles d'urgence et la présence d'assistants médicaux.
« Je ne veux plus de zone blanche d'accès aux soins en Saône-et-Loire. Nous arrêterons le développement du centre quand ce sera effectif » a conclu le président.
Rodolphe Bretin
Photo Alain Bollery