Une réunion d'information en visio-conférence est prévue ce lundi. Comment faire pour lutter contre ces nuisibles ? premiers éléments de réponse.

Des réunions étaient prévues la semaine prochaine dans quatre communes du territoire du PETR. Elles sont annulées er remplacées par une visioconférence ce lundi 9 novembre à 14 h.

Ces interventions seront menées par Marine Haas, de la FREDON Bourgogne Franche-Comté, et par Valérie Vernaton-Perrin, de l'ARS Bourgogne Franche-Comté.

Pour des raisons pratiques, il est nécessaire de vous inscrire auprès du PETR : contact@maconnais-sud-bourgogne.fr / cpernet@maconnais-sud-bourgogne.fr

Cette réunion sera accessible en cliquant ICI

Le moustique tigre et l’ambroisie peuvent avoir un impact sur la santé. Pour lutter contre leurs effets, des efforts collectifs sont nécessaires.

Photo : Maryse Amelineau

L’ambroisie est une plante exotique envahissante et très allergisante. Les symptômes allergiques, comparables à ceux associés au « rhume des foins » (rhinite, conjonctivite, urticaire, eczéma…) peuvent entraîner l’apparition de l’asthme ou son aggravation.

Son fort potentiel d’envahissement lui permet de se développer rapidement sur une grande variété de milieux (sols agricoles, bords de voies de communication, zones de chantier, terrains privés, etc.). En agriculture, elle peut être la cause des pertes de rendement partielles voire totales lorsqu’elle envahit une parcelle.

Chaque pied d’ambroisie est capable de produire chaque année sur la période été-automne à la fois des milliers de grains de pollen pouvant affecter les personnes allergiques ; plusieurs centaines à milliers de semences qui représentent autant de nouveaux pieds d’ambroisie pouvant se disperser et se développer les années suivantes.

Pour éviter un envahissement, il est fortement recommandé de mettre en œuvre, le plus précocement possible, des mesures de prévention de non-dissémination et de lutte contre cette espèce. Dans le département, la destruction de la plante est obligatoire par arrêté préfectoral avant sa floraison.

Si vous pensez avoir trouvé de l’ambroisie :

• Faire confirmer l’observation par votre référent communal « ambroisie ». Chaque commune doit en effet nommer un ou plusieurs référents ambroisie.
• Vous pouvez la signaler utilisant la plateforme suivante : signalement ambroisie (elle permet de signaler la présence d’ambroisie en ligne). Si vous préférez, vous pouvez aussi écrire à contact@signalement-ambroisie.fr ou téléphoner au 0 972 376 888.
• S’il y a peu de plantes, le mieux est d'arracher avec des gants avant la floraison.
• S’il y a trop de plantes, informer le détenteur et le référent communal « ambroisie ». Il existe différentes techniques à utiliser avant qu’elle ne fasse des graines : fauchage, brûleur thermique, broyage, binage, moutons, etc.

Pour plus d’information et accéder à de la documentation sur les moyens de lutte, vous pouvez consulter le site internet de l’Observatoire des ambroisies : ambroisie.info

Originaire d’Asie, le moustique tigre est implanté en France dans de nombreux départements. Il progresse rapidement en Saône-et-Loire. Ce moustique peut transmettre les maladies tropicales que sont la dengue, le chikungunya et le zika, d’homme à homme, lorsque ces maladies sont rapportées par des voyageurs revenant des zones où ces maladies sont présentes.

Autre inconvénient de ce moustique : l’inconfort de vie au quotidien généré par son besoin incessant de piquer et par les piqûres souvent plus douloureuses que celles des moustiques autochtones.

Ce moustique, de petite taille, se développe surtout à proximité des habitations et se reproduit dans des petits récipients d’eau : chacun peut donc agir chez soi ! Il est très important de supprimer les eaux stagnantes qui permettent la reproduction du moustique :

• enlever les soucoupes des pots de fleurs, des pieds de parasol ou les remplir de sable,
• changer l’eau des vases plusieurs fois par semaine,
• vérifier le bon écoulement des gouttières,
• couvrir les récipients d’eau pluviale,
• mettre à l’abri de la pluie ou supprimer les pneus usagés et tout objet pouvant se remplir d’eau (jouets des enfants, brouettes, …)