Les deux représentations du chorégraphe d'origine albanaise Angelin Préljocaj programmées ce week-end à la Scène nationale de Mâcon ont affiché complet.

Plus de 1 600 spectateurs ont assisté vendredi soir et samedi après-midi à la version contemporaine du Lac des cygnes, « un ballet monument de la danse, l'Everest du ballet » comme aime à l'appeler le chorégraphe.

Depuis longtemps, Angelin Preljocaj, qui affiche dans ses créations son goût pour le ballet narratif, rêvait de créer son Lac des cygnes. Le songe est devenu réalité. Sa réécriture du ballet russe de Marius Petipa mêle danse classique et contemporaine.

La dramaturgie transpose le conte dans le monde de l'industrie et de la finance. Des images d'animation projettent le public tantôt dans une ville de gratte-ciels traversée par les cours de la bourse, tantôt dans une nature ensauvagée.

26 danseurs exécutent avec précision, rapidité, grâce et émotion la danse des cygnes sur une musique de Piotr Ilitch Tchaïkovski agrémentée d'électro.

Un magnifique spectacle empreint de poésie et de rêverie.

M. A.

 

Photos © M. A.