Le député de la 1ère circonscription de Saône-et-Loire s’est exprimé sur l’année écoulée et fait le point sur les projets réalisés, les chantiers en cours lors d'un point presse, les cérémonies de voeux étant annulées.

Premier sujet abordé, évidemment la situation sanitaire avec un bilan global de plus de 122 000 décès depuis le début de l’épidémie en France. Pour lutter contre « cette crise sanitaire sans précédent », Benjamin Dirx met en évidence les nombreuses mesures mises en place telles que la forte campagne de mobilisation pour la vaccination depuis juillet 2021 et l’instauration du pass sanitaire. Pour aller plus loin, il confirme son positionnement par rapport au vote du pass vaccinal qui devrait entrer en vigueur au 15 janvier 2022.

« Ces mesures ont été prises dans un seul et même objectif favorable à l’intérêt commun, à savoir limiter le nombre de patients dans les services de réanimations et, par conséquent, réduire le nombre de décès. De nombreux soignants, à qui je souhaite rendre hommage, témoignent sur les profils non vaccinés admis qui s’expriment sur leurs lits d’hôpital "ah si j’avais su". Le corps médical est en première ligne dans cette lutte contre la maladie et leurs témoignages concernant leur vie au quotidien pourraient convaincre de nombreux réfractaires. »

Pour revenir également sur la pétition de 1,2 millions de signatures pour dire non au pass vaccinal qui a été déposée à l'Assemblée nationale, le député demande une certaine cohérence par rapport à l’opinion publique qui, il rappelle « selon un sondage, 57 % des Français pensent qu’Emmanuel Macron a pris les bonnes décisions face à l’épidémie. Pass sanitaire, pass vaccinal, port du masque, certes des contraintes mais qui aujourd’hui serait prêt à risquer un autre confinement total ? »

Au niveau local, Benjamin Dirx se félicite de l’implantation d’un nouveau centre de vaccination à Cluny et le développement d’autres centres ailleurs que dans les EHPAD. De plus, le projet de vaccibus qui a vu le jour récemment va être reconduit et appliqué à d’autres communes du département afin de se rapprocher de la population rurale. 

Par ailleurs, le député signale des bonnes nouvelles sur le plan économique avec une reprise de l’activité et une hausse de 6,7 % en 2021. Les prévisions sont également positives avec une augmentation de 4% pour l’année 2022.

« En ce qui concerne le chômage, le taux de chômage (8%) est quasi stable au troisième trimestre 2021 sur le plan national. En Saône-et-Loire, il connaît une baisse notable avec 6,8% au 2ème trimestre 2021, et est donc inférieur à celui de la France métropolitaine. » Benjamin Dirx a déclaré aussi que « la circonscription de Mâcon est la plus dynamique du département notamment grâce aux actions ciblées de job dating qui ont été mises en place dans les quartiers en partenariat avec Pôle Emploi. Des résultats encourageants qui ont permis à une entreprise locale de recevoir plus de 40 CV suite à cette opération. Nous allons donc travailler à reconduire ce genre d’action dans plusieurs quartiers dans un avenir proche. »

Le député s'est prononcé en faveur de la réforme du chômage et souhaite promouvoir l’artisanat local en augmentant le taux d’apprentis même si les chiffres sont corrects en Saône-et-Loire « nous pouvons encore progresser ».

Concernant le pouvoir d’achat, il a affirmé sa satisfaction par rapport à son quinquennat entamé en 2017, avec des chiffres en hausse chaque année comme par exemple, +0,4% en 2020 malgré la chute de l’activité économique. D'autres indicateurs confirment cette tendance, comme la baisse de l’impôt sur le revenu, la suppression progressive de la taxe d’habitation et la hausse de 100 € pour la prime d’activité. Cependant, face à l’inflation, conséquence de la pénurie des matières premières et la hausse de leur prix, le député LREM a rappelé l’importance de la baisse des charges et cotisations. D’autre part, il met en avant la revalorisation des petites retraites agricoles, secteur d’activité d’une grande importance dans le département.

Sur le même thème, il a mentionné la loi sur l’assurance récolte permettant de venir en aide aux agriculteurs, viticulteurs et arboriculteurs du département en cas de calamité naturelle, ainsi que la dotation globale de fonctionnement (DGF), principale dotation de l'État aux collectivités territoriales, qui est restée inchangée par rapport à l’année précédente et qui a bénéficié à 105 communes du territoire local. Grâce à ces dotations de soutien, Benjamin Dirx a initié un plan de relance, dans la circonscription, visant à favoriser les investissements en équipements locaux et sportifs notamment dans les zones de revitalisation rurale (ZRR).

Par rapport à l’éducation, sujet particulier pour lui puisque l’enseignement est sa formation initiale, il a insisté sur la volonté de laisser les écoles ouvertes malgré les protocoles sanitaires qui évoluent sans cesse. « C’est un sujet sensible et il faut trouver la meilleure solution afin de répondre à tous. Certes le virus est partout et impose des contraintes lourdes mais la fermeture des écoles serait source d’inégalité. »

Autre point important auquel il est attaché, le projet de réhabilitation de l'ancienne maison d'arrêt en vue de la création d'une cité judiciaire, démarré avant 2010. « La cité judiciaire vise à regrouper au cœur de Mâcon les différentes juridictions éparpillées en centre-ville pour accueillir dans de meilleures conditions à la fois les usagers et les services, tout en rationalisant les coûts. Des phases de recherche sont toujours d’actualité et le début des travaux devrait voir le jour en 2022 pour un aboutissement à l’horizon 2025. Un projet supplémentaire qui s’ajoute au Service national universel, instauré par Édouard Philippe à partir de 2019 pour succéder indirectement au service militaire en France. La première session est quasiment actée pour le mois de juin 2022 et se tiendra au Centre Omnisport de Mâcon (COM). »

Toujours sur la question de la sécurité, le député a rappelé les efforts effectués au niveau des brigades contre la lutte des stupéfiants, l’installation de nombreuses caméras de surveillance dans la ville de Mâcon et l’arrivée prochaine de nouveaux policiers municipaux.

Enfin, à la question "serez-vous candidat à votre propre succession ?" il répond « c’est une volonté, mais je ne me prononce pas, ce n’est pas le moment d’annoncer une candidature. Il y a un mandat à terminer et ma priorité est d’être présent pour les citoyens, de répondre à leurs attentes et de faire passer un message compris et entendu de tous. A la fin de mon mandat, nous ferons le bilan et cocherons les cases en face des promesses tenues. »

A.L.