D’ici quelques jours, en février, le Jocelyn Coffee va ouvrir rue Dufour. À l’origine de ce projet, Jocelyn Meurant et Benjamin Godefroy qui veulent faire ce coffee shop un lieu de convivialité et de qualité.

L’un est Normand, l’autre originaire de Paray-le-Monial. Et tous les deux ont quitté la vie parisienne pour rejoindre la Saône-et-Loire au printemps 2020, lors du premier confinement. Avec en tête un projet, celui d’ouvrir un café-pâtisserie-salon de thé, un endroit où l’on se sente bien et où l’on puisse déguster et découvrir des produits de qualité. Cette envie, ils l’avaient déjà dans la capitale, « mais la vie là-bas ne nous plaisait plus et notre projet était difficilement réalisable dans une grande ville, alors on a profité du premier confinement pour s’installer à Mâcon, nous poser, nous former. Et réfléchir à cette volonté de travailler ensemble dans une ville où il y a une vraie attente des gens puisqu’il n’y a pas de coffee shop de ce type. » 

S’ils trouvent rapidement du travail chacun dans leur domaine Benjamin dans l’immobilier. Jocelyn au restaurant Cassis… situé rue Dufour - cette même rue, où leur projet prendra forme d’ici quelques jours, quelques semaines au pire – ils n’abandonnent pas leur rêve. Les deux amis ont investi le 19 de la rue Dufour. Là même où Bibovino, le Zing At et Afrik’Attitude étaient installés auparavant. Autant dire que ce lieu respire la restauration. Et que la cuisine déjà aménagée, équipée et confortable était un atout non négligeable. En plus des 80 m2 de local en bon état dans une rue qui plus est piétonne et très prisée des commerces de bouche.

Avec le Jocelyn Coffee (en référence à son prénom, mais aussi au livre « Jocelyn » de Lamartine), Jocelyn Meurant veut mettre à profit sa longue expérience dans la pâtisserie et de partager sa passion des bonnes choses avec les Mâconnais. L’histoire d’amour entre Jocelyn et la pâtisserie remonte à ses plus jeunes années lors d’un stage chez son grand-père lui-même pâtissier : « À la fin de mon stage, je savais que c’est ce que je voulais faire ». Il poursuit donc ses études dans cette voie avec un apprentissage, un CAP-BEP mention dessert à l’assiette, avant de viser plus haut, de vouloir toujours le meilleur et de repousser les limites.

 

Passionné et expérimenté

En 2004, il obtient un brevet de maîtrise dans son domaine, ce qui lui permet d’entrer dans des maisons prestigieuses comme second de pâtisserie chez Mariage Frère à Paris, chef pâtissier à l’Opéra restaurant et à la Folie Douce (à l’Alpe d’Huez où il participe à l'ouverture), chez MaSa, l’Atelier des Sens ou encore Noglu. Vingt-quatre années de métier qui lui permettent aujourd’hui, avec l’aide de la CCI et de la Ville de Mâcon, de se lancer pour proposer un coffee shop amélioré avec des cakes, des muffins, des pâtisseries parmi lesquelles la tarte au citron revisitée à sa façon. Le tout fait maison avec des produits de qualité et frais. « On fera évoluer notre offre en fonction de la saisonnalité des produits et des demandes pour proposer des choses différentes de ce qui fait déjà sur Mâcon. »

À ses côtés et pour une offre complète, Benjamin sera là, il s’est spécialisé dans le métier de barista et servira des thés de toute sorte et de grandes marques (Mariage Frère), des cafés de la Brûlerie voisine (chauds et froids), des cocktails à base de café aussi, dont deux alcoolisés (le coffee shop ayant conservé une licence IV).

Le tout sera à déguster sur place dans une ambiance chaleureuse et cosy, aux dominantes grises et blanches, avec des canapés, des fauteuils, des tables pour que chacun trouve l’endroit idéal pour se poser et déguster les pâtisseries et boissons chaudes, à tout moment de la journée, « une ambiance tendance comme on peut la retrouver sur Paris et dans les grandes villes dans ce genre d’endroit ». Tout sera aussi à emporter. Et ce du mardi au samedi avec également des plats salés préparés par l’Aéro Café.

Avec le Jocelyn Coffee et ce coffee shop amélioré, Jocelyn et Benjamin veulent participer au dynamisme du centre-ville. « Un centre-ville où je venais gamin avec mes parents, souligne Benjamin. Et je me souviens de ce centre-ville dynamique avec beaucoup de gens dans les rues et dans les commerces que j’aimerais aujourd’hui retrouver…»

D. C.