C'est le premier à se déclarer officiellement. Il a annoncé sa candidature cette fin d'après-midi au restaurant Les Mouettes à Mâcon devant quelques adhérents du parti et aux côtés de son directeur de campagne Patrick Lafarge. 

Habitant de Mâcon, père de cinq enfants, avocat et conseiller municipal, Jean-Philippe Belville est également délégué de circonscription du parti Les Républicains.

 

« Le candidat LREM est déjà en campagne. On ne peut pas continuer sans bouger. J’ai donc pris mes responsabilités pour défendre ma famille politique en me déclarant candidat. Nous devons partir en campagne dès maintenant si nous voulons avoir un temps de campagne digne de ce nom et ne pas laisser la place. » Tels furent les mots du candidat LR ce soir, devant la presse, pour lancer sa campagne.

Jean-Philippe Belville a précisé d’emblée qu’ils étaient deux à vouloir concourir sous les couleurs de LR. Christophe Juvanon, maire de Berzé-la-Ville, est le second aspirant. « Nous ne sommes pas en concurrence. Christophe souhaite attendre la décision de la commission nationale d’investiture. Pour ce qui me concerne, le temps presse pour les raisons que je viens d’évoquer.

Par ailleurs, je suis délégué de circonscription, élu par 80 % des adhérents. J’en tire une certaine légitimité et le soutien du comité de circonscription qui a écrit à la direction nationale. Il est temps de se mettre en mouvement, pour notre parti.

Ma candidature est une candidature de reconquête de la circonscription, de résistance à LREM, sans aucune ambiguïté. Je suis LR et le resterai. Pas d’alliance contre-nature au programme.

Le bilan de Macron est une catastrophe. On est à - 83 milliards de PIB, soit une différence 193 milliards avec les Allemands. C’est un désastre ! Il ne faut donc surtout pas avoir peur et afficher la couleur. On doit battre Macron et ses élus. 10 ans qu’on le supporte. Il était au pouvoir bien avant d’être président de la République. Faut y aller et y aller maintenant. D’autant plus que si les législatives sont avancées, comme cela est dit ça et là, on aura trois semaines de campagne. C’est beaucoup trop court.

Dernier point sur lequel je veux insister, député est un mandat national. Le discours qui le réduit à un élu local est une erreur. Bien sûr qu’il faut être attentif aux problématiques du territoire. Je les connais et les déclinerai progressivement pendant cette campagne. Mais gardons en tête que les députés votent les lois de la nation et contrôlent l’action du gouvernement. »

 

R.B.