Moment phare, moment clé de la vie de la collectivité, la séance du conseil municipal, consacrée prioritairement à l’examen et à l’approbation du Budget s’est tenue ce lundi 4 avril.

Hervé Carreau, le maire de La Chapelle, entouré d’un conseil particulièrement impliqué, attentif, uni et préparé par le travail des commissions en amont, a conduit de main de maitre cette importante séance qui fixe le devenir de la commune.

Le conseil municipal a donc approuvé, à l’unanimité, un budget total de 8 090 000 € (4360 000 en fonctionnement, 3 730 000 en investissement). Pour le maire, ce budget peut se résumer en deux qualificatifs : « Il s’agit d’un engagement à la fois ambitieux et prudemment mesuré, à l’image de la politique qu’avec tout le conseil municipal nous conduisons. Il faut remarquer la part importante des opérations d’équipement qui s’élève à plus de 2 M€ avec l’opération phare de restructuration-réaménagement de l’immeuble de la mairie pour une 1re tranche de 850 000 € ».

En contrepoint à cette dynamique, s’inscrit dans la mesure, le maintien des taux de la fiscalité locale, « à l’heure des économies tous azimuts et compte tenu d’un contexte de crise qui nous atteint tous, j’ai souhaité ne pas alourdir nos impôts locaux. Les taux sont donc reconduits et maintenus pour l’année 2022 : 37,75 % foncier bâti et 32,70 % pour la taxe foncière sur le non bâti. »

Le montant des subventions aux associations reste, lui aussi, inchangé, et vient par son bon niveau, saluer l’excellente dynamique associative de la commune. Au centime près, le tableau de subventions est donc reconduit.

Plusieurs projets d’équipements, d’aménagements, seront ainsi évoqués, avec le constant souci d’en assurer la neutralité financière pour la commune. Avant projets, études, devis, appels d’offres, recherches des financements, d’aides ont été passés en revue…

 

L’éclairage public au centre des débats

Les débats ont pris un peu de sel avec le plan de dénomination des placettes présenté par le 1er adjoint Franck Barret, pour garantir un meilleur accès aux visiteurs.

Mais, c’est sur le projet de délibération relative à l’éclairage public de minuit à 5 h 30, que les échanges furent les plus nuancés, entre égalité de traitement de tous les habitants, et nécessité d’économie, et de sécurité… Les conseillers rapportant le résultat de leur enquête  auprès des habitants la mesure et l ‘esprit de réalité trouvèrent le point d’équilibre en proposant d’éteindre dans ce créneau horaire l’éclairage de la partie Pontanevaux. Le centre bourg échappait donc à l’obscurité totale, les valeurs symboliques allaient parler face aux devoirs d’économie : un conseiller s’exprimant avec son cœur « un centre bourg sans son éclairage, ce n’est plus un centre bourg ! »

Cette passion pour son clocher, pour sa commune et sa mairie réunissait finalement tout le conseil qui se retrouvait autour du verre de l’amitié.    

J.-Y. B.