L’établissement fêtait mardi la journée mondiale de lutte contre l’homophobie, une date symbolique pour commémorer la décision de l’Organisation Mondiale de la Santé de ne plus considérer l’homosexualité comme une maladie mentale (17 mai 1990). 

 

Les élèves ont défilé tout au long de la journée dans la cour, portant le drapeau LGBT ou encore de la peinture sur le visage. L’initiative a été recommandée par le rectorat à tous les établissements de l’académie.

 

Les lycéens.nes avaient aussi préparé un discours pour rappeler qu’il est important de « soutenir toute personne LGBT+ et normaliser le fait que chacun est différent, que chacun a sa propre identité et sa propre orientation sexuelle. »

Chacun et chacune déplorent des remarques et de la discrimination qui trouvent leur place dans les couloirs : « des mots devenus anodins, quotidiens, qui révèlent un véritable ancrage d’une LGBT phobie au sein de nos lycées. Pourquoi devons-nous mettre des étiquettes sur les personnes ? Pourquoi ne pouvons-nous pas être tout simplement nous-mêmes ? Le regard des autres n’importe pas, soyez le seul juge de votre vie ! »

 

Bernard Poirié, proviseur, espère que « ces journées permettront à chacun d’agir sur le sujet, on sait qu’il y a des élèves qui n’osent pas le dire. Il faut vraiment que chacun ose parler, que chacun puisse se sentir respecté et ne plus avoir à venir au lycée avec la peur au ventre. »

 

Belbaghdadi Mounir