Communiqué

La Mission Régionale d’Autorité Environnementale (MRAE) de Bourgogne-Franche-Comté s’est penchée sur le projet d’évolution du Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la commune de Mâcon. Son avis, très sévère, dénonce « des choix d’urbanisation non justifiés ».

Le maire de Mâcon rêve de diriger une agglomération de 40 000 habitants en 2040, (en 2019, le recensement compte 33 908 habitants).
Construire 4000 logements de plus, est-ce réaliste et surtout souhaitable ?

Cela induira un coût environnemental énorme.

On peut aussi rénover mais ce n’est pas dans « l’air du temps » à Mâcon.
On préfère construire des lotissements sur des terres agricoles (Loché et Grand Sud), bio parfois (les anciens terrains des jardins de Cocagne). Ainsi les terres maraîchères autour de Mâcon disparaissent, privant la population d’une alimentation locale.
Bâtir sur des lieux de rencontres (parking Monnier), ou consacrés aux scolaires (Flacé), finit de détruire les deniers espaces verts.

Les lotissements édifiés sur ces lieux comportent de petites maisons entourées de jardins minuscules, loin du centre-ville, du travail et sans transports publics.

Tout cela manque de réflexion, de cohérence, de vision du futur.

Cette conception du développement d’une ville génère une augmentation considérable des pollutions atmosphérique et sonore par la multiplication des véhicules individuels à moteur.
Cela indiffère-t-il le maire et les élus de la majorité ?

Ils ne veulent pas entendre les protestations des citoyens.
Lutter contre l’artificialisation des sols (même en centre-ville, les petites places sont toutes empierrées), combattre les pollutions atmosphérique et phonique (les voitures sont encouragées à circuler en ville)
et développer les énergies renouvelables, (un champ de cellules photovoltaïques est prévu à la Grisière, terrain communal, mais concédé à une entreprise monégasque et rien sur les bâtiments publics), devraient être la priorité de nos représentants.

Monsieur Courtois doit prendre conscience que sa politique n’est plus compatible avec l’évolution du climat et les aspirations des habitants.
Sa gestion est obsolète, elle correspond aux années 1970.
Il garde une confiance aveugle dans une croissance infinie dans un monde pourtant fini.

Mâconnaises, Mâconnais, nous devons nous faire entendre. Prenons connaissance de l’enquête publique et apportons nos remarques, suggestions, notre propre vision d’une ville du XXIème siècle.

Le maire doit entendre les citoyens.
Prenons la parole. Notre cadre de vie dépend de nous.

Le siège de l’enquête publique se situe à l’Hôtel de Ville de Mâcon.
L’enquête se déroulera du 31 mai à 9h au 1er Juillet 2022 à 17h.

REFONDATIONS 71