Cette nuit, il sera possible de contempler une lune de périgée encore appelée par l’astronaute Richard Nolle en 1979, « Super lune ».

Christian Duclairoir, président d'AstroSaône, explique ce phénomène bien connu des scientifiques : « L'orbite de la lune autour de la terre est elliptique. La distance moyenne terre-lune est d'environ 380 000 km et quand l’astre lunaire est le plus proche de notre planète, d'environ 355 000 km. Cet événement est appelé par les scientifiques « périgée-syzygie ».

Les astronomes font en général attention à ne pas parler de Super lune. En tant que telles, les lunes de périgée n’ont aucun intérêt scientifique.

Les photos de lunes énormes sont prises dans des conditions très spéciales.

À l’œil nu, les lunes de périgée – quand elles sont déjà haut dans le ciel – ne se distinguent quasiment pas des pleines lunes « ordinaires », dites d'apogée. Et si les pleines lunes apparaissent très grosses quand elles sont basses sur l’horizon, il en est de même à chaque pleine lune, car il s’agit d’une illusion d’optique bien connue que nous joue notre cerveau.

La pleine lune de périgée apparaît à l'horizon avec un diamètre augmenté de 14% et une luminosité de plus de 30%. Et si l'on ajoute la réfraction atmosphérique, notre perception accroît de 300% la taille réelle de l'astre qui, une fois au zénith, retrouve un diamètre normal.

Au périgée, l'orbite de la lune se trouve à 50 000 km plus proche de la terre.

Ce soir, la pleine lune sera exactement à 362 000 km de notre terre autant dire qu'elle sera relativement proche du périgée ».

Dernière de l’année, la lune de périgée coïncidera avec les perséides, une pluie de météores qui a lieu en juillet et août.

Prochaine pleine lune de périgée le 31 août 2023.

 

Photo d'accueil : pleine lune du 13 juillet 2022.

Propos recueillis par M.A.