Communiqué :

A la veille de l’ouverture dite – faussement – « générale » de la chasse (la chasse de la plupart des gibiers est ouverte depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois), les associations regroupées au sein de l’Entente Naturaliste de Bourgogne poursuivent leur action en faveur du Renard roux. Elles vont prochainement interroger les autorités et les services administratifs compétents afin de connaître le nombre de renards tués au cours d’une année par les différents moyens de destruction, au titre de la chasse et au titre des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (tirs, y compris de nuit, battues, piégeage, déterrage).

L’administration autorise, voire ordonne, des destructions de renards toute l’année, en se préoccupant exclusivement des dégâts (réels ou supposés) imputés à l’animal, sans tenir compte ni de sa biologie, ni de la dynamique de ses populations, ni de l’intérêt patrimonial de l’espèce. De surcroît, sans éprouver le besoin de recenser le nombre d’individus abattus. Interrogés en 2021, les directions départementales des territoires des quatre départements bourguignons n’ont pu communiquer que des chiffres incomplets, voire aucun chiffre ! Cette pratique conduit à des destructions massives et injustifiées. Des informations seront à nouveau demandées pour sensibiliser les services administratifs et les convaincre de la nécessité d’une gestion plus sérieuse de cette espèce considérée à tort comme « nuisible ».

Les associations membres de l’Entente Naturaliste de Bourgogne demandent un autre statut pour le Renard roux, fondé sur le principe de protection et non sur le principe de destruction.

 

Les associations membres de l’Entente Naturaliste de Bourgogne : Association ornithologique et mammalogique de Saône-et-Loire, fondée en 1977 ; Association La Choue, fondée en 1979 spécialisée dans l’étude des rapaces nocturnes ; Société d’histoire naturelle d’Autun, fondée en 1886, RUP en 1895