Jean-Philippe Belville, le président de l’OGEC Notre Dame Ozanam, a fait le pari de la qualité pour la restauration scolaire de tout l’établissement.

Ce qui vous saisit en entrant dans le point de restauration des lycéens, à 11 h 30, c’est avant tout, la très agréable odeur de cuisine, qui rappelle les souvenirs des plats de nos grands-parents, de notre enfance, de la maison. L’ambiance est calme et toute à la préparation du rush des grands ados, qui dans quelques minutes vont arriver. Éric Bon, le très dynamique directeur de l’établissement, confie : « Regardez, sentez, on est loin des sachets lyophilisés qui vont avec un peu d’eau, se transformer en une pâte au vague goût de pomme de terre. Notre purée est faite ce matin avec les pommes de terre que vous avez vues en entrant et qui proviennent de producteurs locaux. C’est une réalité qui mérite d’être mise en lumière et je suis heureux que l’OGEC ait choisi cette voie d’une restauration scolaire de qualité et de respect des valeurs environnementales. »

Poursuivant sa présentation, Éric Bon précise : « On a réalisé un appel d’offre, quatre sociétés ont été reçues et c’est l’entreprise alTERREnative qui a été retenue pour avoir répondu l’ensemble des critères que nous avions fixés, mais avant tout c’est pour nos élèves et leurs familles que nous mettons en œuvre cette mutation qualitative, il faut savoir que nous nous adaptons avec nos quatre points de restauration (maternelle, primaire, collège, lycée) aux nouvelles tendances, aux nouvelles normes, et à la volonté de minimiser notre empreinte carbone et de répondre aux exigences écologiques auxquelles sont très sensibles nos jeunes. 1 400 repas sont servis chaque jour, l’enjeu est de taille et notre établissement doit à l’ensemble de la communauté éducative ce service de grande qualité, mais, soyons transparent, n’hésitez pas à demander aux jeunes ce qu’ils en pensent ».

 

« Une assiette de grande qualité gustative et nutritionnelle,

mais aussi la plus « décarbonée » possible »

Ce qui fut fait, et visiblement, l’enthousiasme était sur toutes les lèvres : « Oh oui !  C’est super bon, et nous avons bien ressenti le changement, c’est un choix de repas qui est en conformité avec les valeurs que nous partageons, regardez même les yaourts viennent d’une ferme locale. Nous comprenons bien le circuit, la saisonnalité des produits, et nous sommes contents de découvrir ces produits de notre région ! »

Le président de l’OGEC Notre Dame Ozanam, Jean-Philippe Belville précise sa satisfaction de mettre en œuvre les orientations de son conseil d’administration : « Notre conseil a fait le choix de la qualité, du respect des valeurs environnementales, et des orientations de notre société, mais c’est surtout, pour tous nos enfants que nous agissons. Ils méritent une prise en compte éducative de haut niveau dans tous les aspects de leur vie scolaire, la qualité de la restauration dans notre établissement en est une. Les familles nous suivent dans cette démarche et d’un point de vue économique ce nouveau prestataire nous permet par son placement tarifaire très correct de maintenir, dans un contexte inflationniste, notre ticket repas dans un coût accessible. Notre préoccupation est bien de maintenir une assiette de grande qualité gustative et nutritionnelle, mais aussi la plus « décarbonée » possible et répondant aux exigences environnementales que nous impose le changement climatique et qui sont portées par nos élèves. »

 

« Près de 100 % des aliments produits dans un rayon de 100 km »

Les responsables de la société alTERREnatives sont sur ce même registre de communication. David Lathuillère et Mathieu Houssin, deux solides professionnels du secteur de la restauration, sont sur place chaque jour pour assurer la mise en route : « Nous sommes installés à Charlieu et avec nos 75 salariés, nous assurons 9 500 repas par jour, dans 17 sites différents (maisons de retraite et écoles). Pour nous, ce qui compte c’est l’établissement, et nous maintenons un développement maîtrisé pour garantir nos engagements. Nous voulons être sur le terrain, de l’approvisionnement à l’élaboration de l’assiette. Près de 100 % des aliments que nous mettons en œuvre sont produits dans un rayon de 100 km et dans le strict respect de l’environnement. »

Le large sourire des jeunes, filles et garçons, qui sont à table, vient donner raison au président Belville : le rendez-vous de la qualité et du plaisir, est sur de bons rails ! 

J.-Y. B.