Le concert d'ouverture de la 28ème édition du festival international de la voix s'est tenu dimanche soir à la cathédrale Saint Vincent devant un parterre de mélomanes et d'amateurs de belles voix.

L'orchestre de chambre du festival des Symphonies d'Automne de Mâcon, Guillaume Prieur, organiste, la maîtrise du Conservatoire Edgar Varèse, les solistes Lise Viricel, Soprano et Nicolas Kuntzelmann, contre-ténor, placés sous la direction de Nicolas Parisot ont interprété avec brio un florilège d'extraits d'oeuvres du répertoire baroque.

« Ce concert est basé sur une époque magique et magnifique, l'époque Baroque. Nous avons intitulé ce concert Splendeurs Baroques en vous montrant des extraits de certaines œuvres absolument extraordinaires. L'époque Baroque, née en Italie au XVIIème siècle, est un peu particulière. Elle contraste avec tout ce qui s'est passé pendant des siècles et des siècles. Elle a voulu magnifier la mélodie qui exprime tous les sentiments, la grande passion et elle l'a épurée pour qu'il n'y est qu'une seule mélodie accompagnée d'une basse continue, c'est à dire d'un instrument polyphonique qui joue les accords et la voix de basse. Le Baroque a marqué toute les époques. Et nous avons souhaité vous montrer son influence à travers les siècles de l'époque classique jusqu'à nos jours. Enfin, pour ce festival de la voix, nous avons voulu mettre en valeur la voix si bien écrite à cette époque. Époque où les instruments prennent de plus en plus de place et de valeurs. Ils arrivent dans les églises en tant que solistes pour être à la même place que la voix. On a donc choisi des œuvres où les instrumentistes solistes ont exactement la même importance que les chanteurs et chanteuses solistes, où les voix et les timbres s'entremêlent, comme dans Mozart ou Purcell », a indiqué Nicolas Parisot.

La première partie du concert a proposé quatre compositeurs :

William Boyce (1711-1779) avec Symphonie n°1, Henry Purcell (1659-1695) avec deux extraits de Come ye sons of Art mettant en valeur hautbois et soprano solo pour « Bird the Virtues » et contre-ténor solo pour « Strike the viol ».

karl Jenkins (né 1944), compositeur contemporain qui s'est beaucoup inspiré de l'esprit baroque et son Palladio, concerto grosso pour orchestre à cordes, 1er mouvement.

Et W.A. Mozart (1756-1791), la Grand messe en Ut KV 427 « Et incarnatus est » pour soprano solo, flûte solo, hautbois solo et basson solo.

La deuxième partie était consacrée au Stabat mater de Giovanni Battista Pergolesi (1710-1736) pour soprano solo et alto solo, orchestre à cordes et basse continue.

Un beau succès au regard de l'applaudimètre qui laisse augurer un bon cru pour cette nouvelle édition du festival.

Souvenirs.

M.A.

Photos © Maryse Amélineau

Jacqueline Falconnet, présidente du festival & David Hurpeau, directeur artistique

Nicolas Parisot

 

 Lise Viricel & Nicolas Kuntzelmann