C’est la deuxième année que la commune accueillait le salon de la transition écologique. Le Maire Pierre Desroches a d’ailleurs parcouru les allées de ce salon.

Les Mâconnais – terme générique pour définir les habitant.e.s de notre territoire – ont pu s’informer, voire s’engager auprès des multiples associations présentes.

A l’entrée, le mot d’ordre est lancé : « les Solutions écologiques c’est nous içi et maintenant. »

A l’intérieur, des militants, des artisans, des agriculteurs, des associations qui se battent pour que des projets ne voient pas le jour, tels le projet E.C.L.A.T. à Tournus, ou encore le projet d’agrandissement du « paint ball » à Charnay, jugés non respectueux de l'environnement.

D’autres qui proposent des alternatives qui concernent soit la décroissance, avec les échanges de compétences tels l’accorderie, la réparation d’appareil avec Repair Café, la cuisine participative avec Les petites cantines, ou une autre consommation, avec les produits bio ou les produits de saison, comme le maraicher bio de Prissé.

On évoque les déplacements, et notamment l’inter modalité, avec le vélo. Relativement bien développé à Mâcon, il reste à développer ce mode de déplacement sur l’agglomération. Les adhérents de Mâcon Vélo en Ville se réjouissent de la nomination d’un responsable au sein de cette collectivité.

La production d’énergie avec la coopérative Centrale Villageoise Soleil Sud Bourgogne, qui loue des toitures aux collectivités pour y implanter des panneaux photovoltaïques et travaille avec les collectivités pour implanter au sol, sur des terres non cultivables, des centrales. Plusieurs réalisations sont déjà opérationnelles comme le centre vinicole de Davayé. D’autres en projet se dessinent pour 2024, les quais de l’ancienne gare de Cluny, et, à Jalogny, sur une ancienne décharge.

L’écologie, c’est aussi le patrimoine avec la conservation ou la reconstruction des ouvrages en pierres sèches.

Marcel EBERHART, cheville ouvrière du salon, a conscience des difficultés : « Il faut changer les modes de consommations et de productions… » Il évoque les problématiques liées à la transition écologique : « Il faut préserver l’eau, les sols, tout en produisant des énergies qui n’impactent pas la planète, c’est une action sociale, culturelle et économique, donc politique. »

Beaucoup de monde lors de cette deuxième édition prisséenne, public qui a pu participer à deux conférences. Une le matin ayant pour thème : « Maraichage bio à Prissé » et l’après midi : « Une vie bas carbone c’est possible ».

C’est au quotidien que la transition doit être vécue, les visiteurs ont de quoi étayer leurs réflexions et leurs actions.

Pour poursuivre dans cet esprit, rendez-vous mardi soir à la MJC de l'Héritan pour la projection du documentaire La Fabrique des pandémies.

Jean Marc Dumas