« Les policiers, héros du mois de janvier » après les attentats « sont devenus les oubliés de la République », tonnait Jean-Claude Delage pour Alliance, premier syndicat de gardiens de la paix. Nicolas Comte, pour Unité-police SGP, évoque un « état de fatigue préoccupant ». « Un ras-le-bol, une perte du sens du métier », renchérit Patrice Ribeiro de Synergie, deuxième syndicat d'officiers. Tous pointent une «explosion des violences», un « manque de moyens», des « missions peu claires », une « absence de réponses pénales. »
