La coupe du monde de rugby, c’est fini, ok. Mais le vocabulaire du rugby peut encore jouer les prolongations au basket, tant l’impact physique était engagé hier sur le terrain du COSEC, face à Limoges
Pas question de jouer petit bras ! Face à des joueuses de Limoges très physiques et toutes habillées de noir, telles des All-Blacks redoutables, il fallait avoir des biscotos, certes, mais aussi et surtout, adopter une technique de jeu fine et rusée. Et c’est bien connu, dans la ruse, les panthères, roses, excellent…
Le ton est donné dès le premier ¼ temps. Progresser dans l’axe profond et marquer n’a pas été de tout repos, tant il était difficile de jouer dans les intervalles, les étaux étant serrés, et même très serrés autour notamment de Candace Williams. Si Johanna Cortinovis manque de réussite, Margot Joret arrive à placer de beaux paniers à 3 points.
A la mi-temps, Charnay garde une avance légère mais bénéfique au moral : 28 à 20.
Dans le jeu au sol (eh oui, il y en a eu hier soir sur le parquet du COSEC), les Charnaysiennes se sont montrées efficaces dans la libération de balle. A leur avantage, elles ont su mener au mieux leur jeu aérien, et s’élever haut, très haut au-dessus du mur limougeaud. Pour le plaisir du jeu et des yeux, on a pu voir quelques petites biscouettes qui ravissent toujours autant le public et rajoutent du spectacle au match, accompagnées de maintes et maintes recours aux crochets pour déborder les adversaires. Il fallait mettre une défense bien en place pour aller gratter les ballons sous le panier adverse, et beaucoup d’adresse en évitant tant que faire se peut, les saucissons !
La fin du 3ème ¼ temps s’est soldée par un festival signé Viviane Adjudor, enchainant 2 paniers à 3 points et mettait le public en confiance vers une issue favorable à son équipe phare. Mais à la différence du rugby, au basket, pas d’arbitrage vidéo… Voilà voilà…
Le turnover mené par l’entraineur charnaysien, Etienne Faye, a montré toute son efficacité. La belle gestion de l’effectif fait exprimer un banc performant (avec 19 points).
La victoire en poche (56-48), les joueuses charnaysiennes ont entamé un ban bourguignon… nul doute qu’elles peuvent désormais le transformer en haka bourguignon, le haka des panthères guerrières ! Rhhaaaaaa !!!!!
Isabelle BEAUMONT
Commission Communication du CBBS
Photo d'accueil Isabelle Beaumont