À voir jusqu’au dimanche 20 février
La matière du temps :
Impact de la matière. Charge de l’émotion créée par le geste. Expérience de la rencontre fortuite et guidée de l’outil. Pulsion du matériau. Épousailles du support et du papier blanc. L’écriture de l’encre révèle sur la macule l’estampe. Graver, griffer, mordre, percer, trouer... et d’autres actions encore sur la matrice
Métal, bois, verre... et d’autres matériaux encore sous l’encre. Noir, couleur, transparence... sur d’autres supports encore. Sur papier couché, chiffon, tissu, plastique...
Nicoletta Randazzo est née en Sicile ; les odeurs et la lumière particulière de son village natal sont ancrées dans sa mémoire. En France, au Creusot, elle fait ses premières rencontres avec le monde muséal (artistes, public, montage d’expositions, travaux d’écriture) au CRACAP : Centre national de recherche, d’animation et de création pour les arts plastiques.
Elle entre à l’École Régionale des Beaux-Arts de Mâcon, dans les années 1970 et obtient un Diplôme National avec « mention pour la qualité de sa démarche », point de départ de tout ce qui alimente sa recherche, son questionnement.
Deux rencontres ont marqué son parcours artistique : Janine Dubois, professeur de l’atelier de gravure de l’École Régionale des Beaux-Arts, et Monique Dumont, artiste silencieuse et passionnée.
Sa première exposition se tient à la Bibliothèque Municipale de Mâcon et aux Archives Départementales de Saône-et-Loire. Suivent plusieurs expositions collectives dans différentes villes de France, et en particulier à Mâcon à la Galerie Mary Ann, à la salle François Martin, ou encore dans la salle du Pavillon.
L’artiste sera présente les dimanches de 14 h à 18 h.