mercredi 15 mai 2024

 

Le lundi 11 janvier 2021 a marqué le lancement de l’utilisation de l’application Staying Alive en Saône-et-Loire. Une convention avait alors été signée entre le Fonds pour le développement du Bon Samaritain (FDBS) et le SDIS 71 sous l’égide de M. le Préfet Julien Charles, de M. André Accary Président du Département et Président du conseil d’administration du SDIS 71, le colonel Frédéric Pignaud Directeur départemental et Chef de corps, le cdt Thierry Vuillemin Président de l’Union Départementale, et Laurent Istria, responsable du dispositif Bon Samaritain.

Ce lundi en préfecture, Louise Thin Rouzaud, sous préfète et directrice de cabinet, André Accary, le colonel Frédéric Pignaud Directeur du sdis 71, le Dr David Courège, médecin chef du SAMU 71, et le Dr Philippe Collange-Campagna, directeur du Centre hospitalier de Chalon ont dressé le bilan de ce dispositif qui fêtera bientôt ses deux ans en Saône-et-Loire.

Staying Alive, un outil commun pour augmenter les chances de survie des victimes

Depuis près de deux ans, les opérateurs du centre de traitement des appels d’urgence 18 et 112 ont une utilisation quotidienne de l’application STAYING ALIVE. Une application qui a fait ses preuves, et qui est désormais également utilisée par les assistants de régulation médicale du SAMU 71 (centre 15 situé au centre hospitalier de Chalon-sur-Saône).

Cette application gratuite permet :

- de géolocaliser les défibrillateurs cardiaques à proximité,

- de recenser les personnes formées ou sensibilisées « LE BON SAMARITAIN » , capables d’agir en tant que premier intervenant dans un rayon de 5 km.

Grâce à cet outil, les sapeurs-pompiers et le SAMU de Saône-et-Loire peuvent désormais alerter en première intention ces «bons samaritains» afin de procéder à des premiers gestes de réanimation en attendant l’arrivée des équipes d’urgence sur les lieux.

Les arrêts cardio-respiratoires, un enjeu majeur de santé publique

Responsables de plus de 50 000 morts par an (soit plus de 130 décès par jour !), les arrêts cardiaques représentent un véritable enjeu de santé publique. On en dénombre plus de 800 en Saône et Loire. L’absence d’une pratique rapide de réanimation et l’utilisation trop tardive d’un défibrillateur expliquent un tel taux dans un contexte où l’intervention des secours doit être la plus rapide possible.

C’est face à ce constat que le SDIS 71 et le SAMU 71 ont choisi d’utiliser le «Bon Samaritain». Ce dispositif rassemble partout en France des citoyens engagés et de proximité pouvant intervenir voire prodiguer les premiers gestes de réanimation, en attendant l’arrivée des secours.

Le taux de survie moyen d’une victime d’un arrêt cardiaque est seulement de 7,5 % en France. Un faible pourcentage qui s’explique en partie par l’absence d’une pratique rapide de réanimation par les témoins et une utilisation trop tardive d’un défibrillateur.

Sans geste de réanimation, au-delà de 4 min, les dommages cérébraux deviennent irréversibles et chaque minute qui passe diminue de 10 % les chances de survie de la victime.

Au-delà de 10 minutes, la victime d’un arrêt cardiaque non réanimée n’a quasiment aucune chance de survie.

Dans près de 70% des cas, l’arrêt cardiaque survient devant témoin dans un périmètre de 30 m. Élargir ce périmètre et trouver des témoins à même de prodiguer les premiers soins sont des facteurs essentiels pour augmenter les chances de survie de la victime.

Selon les spécialistes de la recherche médicale, une défibrillation précoce permettrait de sauver plusieurs milliers de personnes chaque année.

Depuis de nombreuses années, le SAMU 71 est formé à la guidance par téléphone aux gestes de secours en cas d’appel pour arrêt cardiaque. Mais il fallait aller plus loin...

Aussi, de nombreuses applications se développent ayant pour objectif de gagner du temps pour prodiguer les premiers soins à une personne en détresse dans l’attente de l’arrivée des secours publics.

C’est le cas de l’application Staying Alive, développée par le dispositif le Bon Samaritain. Cette application recense les défibrillateurs disponibles à proximité d’un événement et les personnes inscrites en tant que Bon Samaritain, à même de pouvoir intervenir en première intention.

Le Bon samaritain, premier maillon essentiel dans la chaîne de secours

Le Bon samaritain est un organisme à but non lucratif qui rassemble la communauté de volontaires «Bons samaritains» et met à disposition son application communautaire Staying Alive au grand public et aux professionnels de l’urgence (sapeurs-pompiers et SAMU).

Fort aujourd’hui de 220 000 membres, le Bon samaritain est présent dans 75 départements en France, notamment en Saône-et-Loire depuis janvier 2021 avec 2 600 membres.

 

L’organisation

Le Bon Samaritain est un organisme à but non lucratif, qui met gracieusement à disposition ses applications communautaires, autant au grand public qu’aux professionnels de l’urgence (sapeurs-pompiers et SAMU). Son financement vient de mécénat de partenaires privés et publics.

À sa mission principale qu’est l’amélioration de la survie des victimes, s’ajoute la sensibilisation de la population à l’apprentissage des gestes qui sauvent, principal objectif gouvernemental dans le domaine de l’arrêt cardiaque.

Le Bon Samaritain est partenaire de la Fédération Nationale des Sapeurs- Pompiers de France et a reçu le soutien officiel de la Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion des Crises et du Ministère de la Santé.

Un dispositif en plein essor

Déjà leader dans le domaine de la cartographie des défibrillateurs avec l’application Staying Alive, la communauté de volontaires du Bon Samaritain est devenue un maillon incontournable de la chaîne des secours qu’elle a révolutionné dès son lancement en 2017 avec les Pompiers de Paris.

Fort aujourd’hui de 220 000 membres, le Bon Samaritain connaît une croissance soutenue. Ce sont ces Bons Samaritains, formés pour la plupart, mobilisables à tout instant par les services de secours, qui sont le coeur de l’efficacité de cette solution. Avec plus de 30 000 déclenchements à ce jour, plusieurs milliers d’interventions ont été réalisées avant l’arrivée des secours, et plusieurs centaines de vies sauvées.

Des chiffres qui parlent

Un dispositif qui a déjà fait ses preuves

En France :

220 000 bons samaritains

155 000 défibrillateurs sont recensés et géolocalisés dans l’application

30 000 déclenchements depuis 2017...

... dont 12 000 pour la seule année 2022 !

75 départements concernés par ce dispositif

En Saône-et-Loire :

2 600 bons samaritains

585 déclenchements depuis le 1er janvier 2022

25 déclenchements sur le mois glissant

1 à 2 déclenchements en moyenne par jour

À noter un déclenchement très régulier en Saône-et-Loire depuis le lancement du dispositif sur le département en janvier 2021.

Le Bon samaritain... Une probabilité d’intervention multipliée par... 25 000 !

Dans près de 70% des cas, l’arrêt cardiaque survient devant témoin dans un périmètre de 30 m. Grâce au dispositif Bon Samaritain, ce périmètre passe à 5 km. Une probabilité d’intervention rapide multipliée par 25 000 !

 

Devenir un Bon Samaritain

Vous êtes un citoyen engagé qui souhaite venir en aide aux autres ? Devenez un «bon samaritain» et aidez à sauver une victime en train de faire arrêt cardiaque à proximité.

Toute personne formée ou non aux gestes de premiers secours peut devenir un bon samaritain. Si vous êtes formé, vous serez sollicité pour effectuer les premiers gestes le temps de l’arrivée des secours. Si vous n’êtes pas formé, vous serez sollicité pour apporter un défibrillateur sur les lieux où se trouve la victime.

Le principe

L’application Staying Alive permet aux services d’urgence de localiser sur une carte interactive les défibrillateurs et «bons samaritains» à proximité d’un arrêt cardiaque. Le 15 (SAMU 71) ou le 18/112 (sapeurs-pompiers) vont les identifier et les contacter pour qu’ils interviennent le temps que les secours arrivent.

Comment ça marche ?

Lors d’un arrêt cardio-respiratoire (ACR), le centre de transmission de l’alerte (CTA) engage les secours publics.

Une fois les secours engagés, l’opérateur du CTA ou le SAMU recherche via l’application Staying Alive, si un bon samaritain est disponible dans un périmètre de 5 km.

En tant que bon samaritain, vous recevez via votre smartphone une notification d’alerte vous demandant si vous pouvez intervenir.

Si vous n’êtes pas disponible, vous pouvez simplement rejeter la demande.

En revanche, si vous pouvez intervenir, il suffit d’indiquer votre disponibilité en répondant positivement à la notification. Les sapeurs-pompiers et/ou le SAMU en seront avertis et pourront vous contacter le cas échéant.

Si vous n’êtes pas sollicité, vous recevez un message vous indiquant qu’un autre bon samaritain est déjà engagé.

Si vous êtes sollicité, vous avez accès à la localisation de l’intervention et des défibrillateurs à proximité via un plan.

Qui peut devenir Bon Samaritain ?

Tout le monde peut jouer un rôle.

Il vous suffit de télécharger l’application Staying Alive, gratuite et disponible sur IOS et Androïd. Elle permet de s’identifier en tant que « bon samaritain » et offre la possibilité aux sapeurs-pompiers et au Samu de vous géolocaliser et vous solliciter, pour prodiguer les premiers soins ou apporter un défibrillateur sur les lieux où se trouve la victime.

Deux cas de figure

1. Vous avez un diplôme de secouriste

Vous pouvez donc prodiguer les premiers gestes de secours à la victime. Il vous faut justifier au préalable de la validation de 2h de sensibilisation aux premiers secours «Alerter, masser, défibriller» ou être titulaire du PSC1, formation aux premiers secours de niveaux 1. Un simple justificatif de formation suffit.

2. Vous n’avez pas de notion de secourisme

Vous serez sollicité pour aller chercher le défibrillateur à proximité et ainsi faire gagner un temps précieux au secouriste déjà sur place.

Des centres proposent des formations de secourisme

L’Union départementale des sapeurs-pompiers

Contact : 09 61 49 14 24 - secretariat@pompiers71.com

Le Centre d’enseignement des soins d’urgence

Contact : 03 85 91 00 77 - cesu71@ch-chalon71.fr

Vous pouvez également solliciter la Croix Rouge, la Croix Blanche, l’ADPC...

M. A.

 

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