Clap de fin sublime pour cette 22e édition du festival Les Nuits d'été !

 

Initialement prévue dans le cloître du Musée des Ursulines, la dernière soirée s'est finalement tenue ce vendredi 26 juillet, une fois de plus, à l'auditorium du Conservatoire Edgar Varèse en raison d'une météo défavorable.

Deux jeunes pianistes : le français, Jean-Baptiste Doulcet et le suédois, Herman Pellbäck ont interprété successivement des œuvres de quatre grands compositeurs.

Considéré comme l’une des étoiles montantes du piano français, Jean-Baptiste Doulcet sort son premier CD enregistré en live lors d’un récital Beethoven/Schumann en 2017.

Reconnu pour sa personnalité pianistique tant en soliste que dans sa sensibilité de chambriste, Jean-Baptiste incarne de multiples facettes artistiques.

Après avoir étudié au CNSM de Paris, il travaille aujourd’hui auprès de grands noms de la pédagogie du piano. En tant que compositeur, il a écrit non moins d’un vingtaine d’oeuvres pour instruments solistes, musique de chambre ou musique d’ensemble.

Quant au jeune prodige de 21 ans, Herman Pellbäck, qui a débuté le piano à l'âge de 6 ans, il est souvent artiste en résidence au Ingesund College de Musique à Arvika en Suède. Herman a déjà donné des  concerts et participé à des festivals.

C'est avec Davisbündllertänze Op 6, une œuvre du compositeur allemand Robert Schumann interprétée sans partition par le talentueux Herman que la soirée a débuté. Une suite de 18 pièces pour piano seul composées en 1837. Elles sont perçues comme des maximes de la vie de Schumann et des conceptions esthétiques selon lesquelles il a combattu pour une nouvelle culture musicale.

Puis, au piano, Jean-Baptiste a tout d'abord joué sans partition Impromptus de Frédéric Chopin. Les quatre Impromptus furent composés à différentes époques de sa vie, entre 1835 et 1842. Avant de poursuivre, avec partition cette fois, Thème et Variations Op 73 de Gabriel Fauré (1895).

Un piano à 4 mains pour le dernier morceau : Ma mère L'Oye de Maurice Ravel (1910) d'après 5 contes de Charles Perrault a clos le festival en beauté.

Encore une très belle édition qui restera gravée dans nos mémoires.

Souvenirs

Maryse Amélineau

Photos © Maryse Amélineau