Salle comble pour l'avant-première !

Mercredi soir, les réalisateurs Eric Toledano et Olivier Nakache sont venus pour la toute première fois à Mâcon rencontrer le public à l'issue de la projection en avant-première de leur nouveau film Une année difficile.

Salve d'applaudissements pour saluer le film et les deux cinéastes. Le public a visiblement été conquis dès les premières images par Une année difficile à la fois drôle et touchant.

 

Éric Toledano : « On est très heureux de venir présenter ce film dans des cinémas que l'on ne connaissaient pas encore. Mâcon figure parmi les premières villes à nous accueillir. »

 

Une année difficile a été tourné avec plus de 3 000 figurants dont de vrais militants et de vrais policiers.

Éric et Olivier ont côtoyé les militants d'Extinction Rebellion (un mouvement international de désobéissance civile en lutte contre l'effondrement écologique et le dérèglement climatique) et mené des enquêtes auprès d'associations d'éducation budgétaire.

 

Éric et Olivier : « Notre cinéma à nous ne cherche pas à défendre une cause et de porter un jugement mais plutôt de provoquer un débat. C'est davantage un film sur les militants écologistes que sur l'écologie. En parallèle, on fait l'éloge de losers magnifiques. La phrase : est-ce que j'en ai vraiment besoin maintenant, a un effet miroir. Elle s'applique à la fois du côté budgétaire et du côté écologique. On voulaient une comédie à l'italienne avec un casting de rêve. La bande son originale a été un long chemin. On a pris des musiques contestataires des années 70, The Doors, Jimi Hendrix et ajouté une touche de poésie avec Jacques Brel. Le film est onirique avec l'idée du rêve à la fin. On avait envie de jeter un trouble chez le spectateur. C'est à chacun de donner son interprétation. »

 

Ovation debout et ban bourguignon pour clore la soirée.

Une année difficile, un magnifique film, pétillant, empreint de symboles, de poésie et terriblement humain. Un petit bijou à voir absolument !

Sortie en salles le 18 octobre.

M.A.

Photos © Maryse Amélineau