Après avoir été reçues par François Bonnetain, vice-président de la communauté de communes du Clunysois, qui leur présenta le laboratoire alimentaire de Salornay et le PAT (projet alimentaire territorial) de la comcom du Clunysois, c’est sur le marché de Charnay à 17h que se poursuivit la campagne qui se termina à 18h30 par une réunion publique au siège du PS rue Châtillon à Mâcon.
Murielle Laurent, Maire de Feyzin, 6ème sur la liste, donc en position éligible, et Violaine Gillet, ancienne conseillère départementale du canton de Gergy, 44 ème sur la liste Place publique-PS conduite par Raphaël Glucksmann, ont été accueillies par Franck Charlier, premier secrétaire fédéral du PS 71, et par Chantal Roussey, référente ‘Place Publique’ 71.
Devant une vingtaine de personnes, les colistières de Raphaël Glucksmann ont détaillé leur projet "pour une Europe puissante, plus sociale, écologique, et féministe’’.
Un climat de confiance, de sérénité caractérisait l’ambiance de ce petit auditoire bien conscient de la trajectoire ascendante de Raphaël Glucksmann, qui dans les sondages fait jeu égal avec la candidate macroniste.
C’est ce qu'a traduit le premier secrétaire par sa formule galvanisante : « 1%, c’est un siège ! alors ici, en Saône-et-Loire, notre objectif c’est 45%, pour que Violaine puisse accompagner Murielle !… Ne ralentissons pas nos efforts, nous pouvons encore faire progresser notre score. »
La maire de Feyzin a présenté les points forts du programme de ‘Réveiller l’Europe’, programme qui positionne, dans cette campagne, le Parti Socialiste et Place Publique en alternative pour les électeurs pro-européens et déçus du macronisme.
Dans cette course, entre LFI et L’abstention, le grand adversaire reste le RN, et, le positionnement social-démocrate de ‘Réveiller l’Europe’, apparait comme une voie d’équilibre.
Comme l'a dit avec calme et détermination Murielle Laurent : « notre liste peut apporter un autre choix et une autre option pour les Français et pour les Européens. C'est ce qu'il faut arriver à faire entendre aujourd’hui. »
J.-Y. Beaudot