150 à 200 manifestants dans les rues de la ville préfecture. Bien difficile de mobiliser après les manifestations monstres contre la réforme des retraites. Forcément...
Augmentation générale des salaires, pensions et minima sociaux, égalité salariale femme et homme, retrait de la réforme des retraites… une liste bien fournie pour cette première manifestation d'automne qui a débuté devant la Maison des Syndicats pour se poursuivre dans les rues du centre ville en passant par la Préfecture. Rassemblement à l'appel de plusieurs syndicats (CGT, FO, CFDT, FSU, Solidaires, CFTC, UNSA, CFE-CGC) dans le cadre d'une journée nationale de mobilisation.
La fin de cette journée revendicative a été marquée par des prises de paroles dont celle de la CGT, que voici :
Devant la catastrophe sociale, la précarité, les difficultés du quotidien, la hausse des prix vertigineuse nos salaires bloqués pendant que les riches se gavent. Une grande journée intersyndicale de mobilisation décidée et organisée à l’échelle européenne se veut une réponse forte et sans ambiguïté aux attaques que nous subissons de la part des gouvernements à la solde du patronat.
Energie, transports, alimentation, les incantations gouvernementales n’ont pas suffit. L’inflation pousse des centaines de milliers de personnes vers l’aide alimentaire, y compris de nombreux travailleurs en CDI. 54% des étudiants sautent 1 repas par jour et pour la première fois de leur histoire les restos du cœur, qui ne devrait pas exister dans un pays riche, vont devoir refuser des inscriptions. Les 170 millions de repas prévus n’y suffiront pas.
Face à cela le gouvernement gesticule de façon pathétique, parce qu’il n’a aucune intention en réalité de voir ses pseudos initiatives, pour baisser les prix du carburant comme de l’alimentation aboutir. Les multinationales de l’agro-alimentaire ou du pétrole se frottent les mains et continuent à distribuer des dividendes record à leurs actionnaires.
Face à la colère qui gronde et aux conflits qui se multiplient, le président courtisan royal, a dû concéder une « conférence sociale sur les salaires » le 16 octobre. Il nous faut donc y arriver en position de force grâce à une mobilisation réussi aujourd’hui.
En effet l’état peut aussi jouer sur nos salaires et pensions en décidant du montant du SMIC, en indexant sur l’inflation mais aussi en légiférant sur les grilles salariales. Les mesures à prendre sont simples et nul besoins de se perdre dans les tractations dilatoires. Il nous faut également continuer de construire nos mobilisations dans nos entreprises pour peser directement sur nos directions. En effet dans nos secteurs le mépris des employeurs s’affiche à tous les étages.
Nous revendiquons :
- Une augmentation générale des salaires, pensions et minima sociaux
- L’indexation sur les prix comme en Belgique
- L’égalité salariale femme et homme réelle
- Le SMIC à 2000€ brut
- La reconnaissance des qualifications
- Le Retrait de la réforme des retraites
Plus de salaire, c’est plus de retraite et plus de cotisations pour financer la Sécurité Sociale
Le gouvernement ne s’arrêtera pas là, la loi « plein emploi France travail »RSA sur l’assurance chômage, la loi « immigration » ne sont que des débuts. Nous devons être forts de proposition et devons expliqué à nos collègues et à la population le danger de la politique de division menée par le gouvernement. Leur programme est à l’opposé du projet CGT qui lui place la réponse à nos besoins et à l’intérêt général au profit financier de quelques-uns.
RESTONS MOBILISES ET NE LACHONS RIEN