
Pascale Fontaine, la lauréate 2024, était dans le public cette année. Mais il faut se souvenir que cette très souriante retraitée de la Roche Vineuse nous avait livré son secret : « Aimer faire plaisir aux autres ! » Cette phrase, devenue presque un slogan officieux du concours, résonne une nouvelle fois sur le Marché des Plaisirs Gourmands, qui bat son plein ce 17 novembre.

Au cœur des nombreuses animations, le très attendu concours de la meilleure gaufrette mâconnaise s’est tenu ce lundi matin matin dès 10h30.
Comme chaque année, la Confrérie de la Gaufrette Mâconnaise orchestre avec passion cette compétition dédiée à l’une des spécialités les plus emblématiques de la ville. « Ouvert aux amateurs uniquement, le concours récompense après délibération du jury la meilleure gaufrette confectionnée en public », rappelle le Grand Maître Claude Poissonnet, garant de la tradition et du respect de la recette.
Après avoir rappelé l’enracinement historique de cette délicieuse spécialité pâtissière, et avec sa bonne humeur habituelle, il lance le concours…
« Les participants arrivent avec leur pâte déjà prête (recette déposée sous enveloppe cachetée), leur gaufrier et tout leur matériel. Ils doivent réaliser cinq gaufrettes en vingt minutes. Organisation, dextérité, texture et qualité gustative guideront le jury. »
Casquette vissée sur la tête et micro collé au visage, le Grand Maître mène l’événement avec le même enthousiasme communicatif que les années précédentes. Il rappelle notamment que, comme le veut la tradition, les vainqueur.es des éditions antérieures intégré.es à la Confrérie ne peuvent plus concourir, préservant ainsi un concours 100 % amateur et toujours renouvelé. Il redonne la très courte liste des ingrédients basiques : « Farine-Crème-Sucre ».
Près de 150 personnes sont rassemblées devant les postes de cuisson et les gaufriers fumants, dégageant l’odeur d’enfance sublime de ces gâteaux…
L’épreuve se déroule sous le regard bleu et sur le stand de la cheffe Floriane Deville (Je m’invite chez vous, à Saint-Laurent), qui assure depuis de longues années toute la logistique culinaire du Marché.
Dans les dernières minutes du concours, Jean-Patrick Courtois, le maire de Mâcon, et Hervé Reynaud, son adjoint à la culture, observent attentivement les candidat.es, témoignant de l’importance patrimoniale de cette spécialité mâconnaise.
Le public, venu nombreux, instaure un silence presque solennel pendant que les candidat.es s’activent sous les yeux attentifs du jury – Marie Jo Bidaux, Uner Oktay, Claude Poissonnet – chaque geste compte. Les recettes, remises sous pli cacheté, sont jalousement gardées jusqu’à l’instant de la dégustation, pour garantir impartialité et respect des traditions.
Lorsque le top final retentit, les concurrent.es déposent leurs plus belles gaufrettes dans l’incontournable et magnifique boîte métallique, avant que le jury ne se retire pour la difficile tâche de délibération. Car encore cette année, le niveau est particulièrement élevé. Les 6 candidat.es sont difficile à départager, beaucoup d’ ex æquo, peu de points de la grille d’évaluation, séparent le podium.
Les résultats sont annoncés par le Grand Maître, sous les applaudissements d’un public qui, lui aussi, aura la chance de déguster quelques-unes de ces délices croustillantes : 1er Prix : Gisèle Pézera ; 2ème Prix : Amandine Seraud ; 3ème Prix : Danielle Caumas-Champagnon.
Nicole Charvet, Michèle Janin et Jacky Mercier suivent sans démériter ce podium. Tous les participant.es se voient remettre les cadeaux et repartent avec les diplômes, coupes et surtout la joie d’avoir participer à ce concours si profondément Mâconnais.
J.-Y. Beaudot

Floriane Deville et Claude Poissonnet









Sur le stand de la confrérie






























































