Accueillies par Claude Cannet, vice-présidente en charge du maintien à domicile, une dizaine de personnes salariées d'un SAAD (service d'aide à domicile) ont bénéficié d'une formation à l'utilisation du kit ce matin à l'espace Duhesme du Conseil départemental. L'occasion aussi pour la vice-présidente de rappeler les enjeux du métier.
« Les personnes qui exercent ce métier ont grand besoin du soutien du Département. C'est un métier en pénurie de main d'oeuvre avec beaucoup de déperdition et de distorsion de concurrence. Or, notre département connaît un vieillissement important de sa population, l'indice de vieillissement est supérieur à la moyenne nationale, avec ¼ des habitants qui ont plus de 65 ans.
Ce kit est destiné sécuriser les actes, éviter les arrêts de travail et les troubles musculo-squelettiques.
Nous avons aussi fourni 50 véhicules de service et 500 premiers kits l'année dernière.
Par ailleurs, une concertation est en cours avec les services pour cerner les besoins du métier, travailler sur son image, sur le regard que nous portons tous sur le grand-âge, et sensibiliser à la perte d'autonomie. Notre objectif est aussi le maintien dans l'emploi car il s'agit d'un métier difficile que nous voulons valoriser.
Sachez encore que nous avons revaloriser l'APA, la passant de 20,50 euros à 23 euros de l'heure. C'est plus que la revalorisation décidée par le gouvernement, qui l'a fait passer à 22 €. »
Le kit contient un drap de transfert de rehaussement, une sangle de rehaussement, une ceinture de transfert, une sangle de positionnement au fauteuil et un sac de transport.
Coût de l'opération Kit de transfert pour le Département : près de 400 000 € sur deux ans.
Rodolphe Bretin
Un appartement domotique qui sert à la formation des aides à domicile