Claire Joly, diplômée en art plastiques et en arts et techniques option média de l'école d'art de Chalon-sur-Saône (berceau de la photographie) découvre au musée Nicéphore Niépce la magie de la photographie de rue au travers de l'Afghan box.
En 2010, elle devient photographe professionnelle et intègre le service communication de la ville de Mâcon, où elle restera deux ans, avant de s'installer à son compte. Claire est aujourd'hui graphiste pour des jeux numériques, mais parallèlement à sa pratique professionnelle, elle réalise plusieurs expérimentations mettant en œuvre la technique argentique de la photo : sténopé, photogramme, mais également cyanotype. En 2014, la jeune femme expose à la galerie Mary-Ann dans le cadre des « Découvertes Mâconnaises » une série intitulée « Vertiges ».
Miguel Correia est un artiste pluridisciplinaire, un « touche à tout », musicien de jazz et artiste plasticien, il développe un travail d’« Oxydographe » original et unique autour de l’impression de matières abandonnées par nos sociétés. Ces matières, Il les sculpte, les imprime sur des toiles, voir sur de la pierre, avec des techniques qui lui sont propres et notamment par l’oxydation. Miguel dilue sur la toile tout un monde d’objets et de matières abandonnées, pour laisser « une trace des temps qui passent. » Eco-conception et Eco-design d’intérieur sont deux autres cordes qu'il fait sonner en créant des objets uniques, conçus en matières recyclés.
En 2018, lors de la biennale d’art contemporain, le public a découvert ses « toiles-empreintes ».
Claire et Miguel, se sont réunis autour d’un même sujet : la photographie, inventée il y a plus de 200 ans à quelques kilomètres de Mâcon par Nicéphore Niépce. Partant du constat que l'image revêt aujourd’hui plus que jamais une importance sans précédent dans nos sociétés, les deux artistes proposent un retour aux sources autour de la fixation de l'image et de l'art d'imprimer grâce à la lumière. Le travail exposé rend compte de la conception jusqu'à l'exposition, de la création d'une image sans appareil photo moderne.
Miguel a construit lui même cette boîte à partir de matériaux de récupération.
« Le principe consiste à faire une photo de qualité en argentique en 10 minutes sans appareil photo avec une boîte en bois et quelques vis », explique t-il.
L'exposition « Des images, des figures » est visible du 22 mars au 03 avril à la salle François Martin, place Saint-Pierre.
Entrée libre.
Ouverture du lundi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 19h et le dimanche de 14h à 18h.
Tous les jours de 16h à 18h des séances photos sont programmées avec la boîte afghane.
M.A.
Accueillis pour le vernissage par Jean-Pierre Mathieu, conseiller municipal,
et Anaïs Guilleaumau, du service culturel
Photos © M.A.