Tenu hier soir, à l'avant-veille donc de la journée du 8 mars dédiée aux droits des femmes, le sujet est venu sur la table des débats à l'occasion d'un rapport sur l'égalité homme-femme au sein des services de la Ville.
Premier du groupe Mâcon citoyens à intervenir pour évoquer cette journée, Emmanuel Jallageas. Le conseiller municipal a proposé que la médiathèque soit nommée Berthie Albrecht, résistante française, figure du féminisme, dont nous allons célébrer le 80ème anniversaire de sa mort cette année.
L'idée a-t'elle séduit le maire ? Il n'a pas répondu sur le coup mais a salué, avec un brin d'ironie, le ralliement du groupe Macon Citoyens à cet établissement qui trouva pourtant « l'opposition des anciens élus de gauche à l'époque où il n'était encore qu'à l'état de projet. »
Critique ensuite est venue de Catherine Amaro, qui interrogeait le programme concocté par la Ville de Mâcon pour ce 8 mars. « 8 ateliers, soin des mains, macramé, confection de bracelet, de rose en papier recyclé, maquillage etc. je ne vois pas le lien sérieux avec les droits des femmes... Et rien à Flacé, à Bioux ou en centre-ville... Est-ce que cela signifie que selon votre quartier ou votre niveau social, les droits des femmes ne sont pas un problème ? »
Réponse de Caroline Théveniaud, adjointe chargée de la vie des quartiers : « ce programme a été élaboré avec les Mâconnaises, avec qui nous avons fait quatre réunions spécifiques. Ce sont elles qui ont fait le programme. Nous répondons à une demande et vous nous faites le procès d'avoir écouter les demandes... Sachez que nous avons enrichi le programme par une expo et la découverte de deux femmes emblématiques Coco Chanel et Colette, écrivaine et journaliste du tout début du XXeme siècle. »
R.B.