À voir aussi, les photos des acrobates de la fête du vélo !
Christophe Subtil était exposant samedi sur le parking de Champlevert à Mâcon, à l’occasion de la fête du vélo organisée par le Département, collectivité qui lance une campagne d’encouragement à la pratique du vélo, et pas seulement du vélo loisir. Un encouragement qui a trouvé une traduction très concrète avec Christophe Subtil, gérant de deux sociétés V’Hélios et Radior. Avec respectivement 5 et 6 associés, il s’est lancé dans la fabrication et la commercialisation de deux produits qui encouragent précisément à la pratique du vélo au quotidien, comme moyen de transport : une station de recharge de vélos et trottinettes électriques ainsi qu’un vélo à assistance électrique et boite de vitesses automatique. Oui, vous avez bien lu : boite de vitesses automatique, comme sur les voitures électriques. « C’est une première mondiale » assure-t’il. « Et de production française ! »
La station de recharge est alimentée par panneaux solaires et batteries quand il n’y a pas de soleil. L’Agglomération MBA est en passe d’acquérir la station. De grandes chances de la voir apparaître dans le Mâconnais dans les semaines ou mois à venir. Christophe Subtil démarche également les campings, les entreprises, les sociétés événementielles, les bases de loisir, les gites et restaurants d’altitude etc.
Pour ce qui concerne le vélo Radior, « c’est plus de 300 pièces d’origine française ! » argumente-t’il, « cadre compris. À l’exception des freins, car il n’y a pas de fabricant français. Les freins sont d’origine allemande. » Coût de la monture : quelque 4 000 €, mais moins de frais de maintenance que sur les vélos classiques, car pas de dérailleur. Le vélo a 7 vitesses.
Et Christophe de promouvoir la culture vélo-taf en terminant notre rencontre : « Le vélo à assistance électrique, c’est l’idéal pour trajets de moins de 15 km. On évite les embouteillages et on se gare où on veut. Personnellement, je mets 6 minutes de plus qu’en voiture pour me rendre au travail. Et l’exercice est fait. Avec l’assistance électrique, pas de problème de transpiration en arrivant. Pour ce qui est de la pluie, l’année dernière, sur une année, j’ai compté 10 jours de pluie pour me rendre au travail. Cette année, ce sera sans doute un peu plus... Mais ça reste rare d’être arrosé quand on se rend au travail. »
Rodolphe Bretin
© Photos Rodolphe Bretin
© Photo Michel Gonon
© Photo Michel Gonon
© Photo Michel Gonon
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